Le samedi 21 janvier 2023, dans la nuit, il se trouvait à son domicile quand des hommes armés inconnus ont tiré sur lui par la fenêtre, a-t-on appris de sources médiatiques citant un porte-parole de l’opposition, Sikelela Dlamini.
Un assassinat attribué aux séparatistes et qui survient « cinq jours après la convocation du collège électoral », par le chef de l’État Paul Biya, a rapporté journalducameroun.com.
Selon l’Agence d’information du Burkina (AIB), le gouvernement a dénoncé l’accord datant de 2018 régissant la présence des militaires français au Burkina.
Un décès dans des « circonstances suspectes », a indiqué Human Rights Watch. Son directeur Afrique centrale, Lewis Mudge, réclame une « enquête rapide et efficace, s’appuyant sur une expertise internationale, soit menée pour déterminer s’il a été assassiné ou non ».
Afin d’éviter de pareille situation, l’armée camerounaise a déployé ses troupes dans la région. Précisément, dans le village de Gayama proche de la frontière avec le Nigéria.
Selon plusieurs médias, la précision a été faite par le procureur de Djibo. C’était le jeudi 19 janvier, à travers un communiqué. Le parquet a annoncé l’ouverture d’une enquête.
Alors qu’elles étaient sorties des décombres par les orpailleurs présents sur les lieux, « elles étaient déjà asphyxiées », lit-on. Et leur décès a été constaté par une infirmière dépêchée sur les lieux du drame.