« J’ai perdu des êtres qui étaient pour moi, sources de soleil. Ce soleil a été mis en terre. Apparemment mis en terre. Moi je continue à en recevoir des rayons » (Christian Bobin)
Les robots rouges ont un nouveau président, à titre intérimaire. Il pour nom le chef d’escadron Atana Palakyem Atekpe. Ce dernier est également l’officier sécurité de la Fédération togolaise de football (FTF).
A 70 ans, Jean-Pierre Fabre est toujours un vert homme, et son esprit reste vif et alerte. Les trente dernières années de lutte politique contre le pouvoir en place l’ont immanquablement touché, mais guère rétamé physiquement, au point qu’il garde toujours de beaux restes pour continuer le combat démocratique. De la lutte politique, il sait qu’il en a pris pour son grade. Ce n’est pas tant les échecs itératifs lors des élections qui turlupinent cet homme convaincu de l’inéluctabilité d’un changement démocratique, mais les zizanies de l’opposition alimentées par un certain populisme et la gangrène des réseaux sociaux. Les stigmates des déceptions perlent comme les mots amers qui sortent parfois de sa bouche.
Cependant rien n’entame son aspiration à la démocratie, ni éteint ses espoirs d’homme politique, d’où sa participation aux dernières élections locales qui l’ont porté à la tête de la commune du Golfe 4, prétendument la plus riche commune de Lomé. Il savait les dés du processus de décentralisation pipés, mais il y est allé avec la détermination et le fol espoir d’un David contre Goliath, enfin de porter les coups autant que faire se peut.
Il nous livre ici ces deux années d’expérience en tant que maire d’opposition, évoque la vie de son parti l’ANC, le théâtre politique, l’avenir du Togo, et son propre destin national.
Chez nos ancêtres les Gaulois, l’exécutif partira bientôt en vacances. Le temps de prendre un peu de repos avant de se remettre à l’ouvrage. Et c’est de bonne guerre, puisque toute personne occupant un poste, aussi important soit-il, mérite repos.
S’ils disparaissent de la surface de la terre cela menacerait gravement
l’écosystème mondial. Leur extinction rappellerait le triste sort de leurs
ancêtres mammouths il y a des dizaines de millions d’années. Face à cet
éventuel déséquilibre qui guette le monde, chaque 12 août est dédié à ces animaux abattus pour leur défense d’ivoire et rappeler la lutte
pour leur préservation. Un combat qui se mène et qui n’épargne pas le
Togo confronté aux braconnages de ces animaux.
S’endetter semble devenir un sport favori qu’affectionne l’Etat togolais, déplore Nathaniel Olympio, le président du Parti des Togolais, une formation politique de l’opposition dans le pays.
Au Togo comme partout ailleurs, les filles de joie n’en manquent pas. À Lomé, plusieurs coins sont réputés pour cela et sont les plus fréquentés par les célibataires endurcis. Surtout en ce moment où il faut être « garçon vrai-vrai » pour supporter tout seul cette fraicheur tétanisante.
Le nord du Togo est particulièrement frappé par des attaques terroristes. « Ce combat contre le terrorisme ne sera gagné que si nous taisons un tant soit peu nos clivages politiques », rappelle ce cadre du parti des Démocrates socialistes africains (DSA).
Les représentants togolais à la prochaine campagne continentale connaissent depuis ce mardi 9 août leurs adversaires respectifs à l’issue du tirage réalisé par la Confédération africaine de football (CAF).