«…Cette condamnation inique qui n’est que l’épilogue d’un long acharnement sur des journalistes indépendants qui ne font que leur travail d’enquête sur les dessous de la gouvernance scandaleuse du pays, indique aussi le niveau de cruauté de ceux qui, malgré le mystérieux décès, presqu’un an jour pour jour, de l’une de leurs proies, en l’occurrence le regretté Joël EGAH, Directeur de publication du journal FRATERNITE, n’ont pas eu la décence de mettre fin à leur chasse contre des journalistes, Ferdinand, Isidore et Joël…» (La Rédaction de L´Alternative, 16 mars 2023)
«…L´opposition et la société civile complètement affaiblies, et la diaspora à laquelle on montre les clés de la prison, il ne reste que la presse critique à «achever»…Et seul le bon Dieu sait jusqu´où ira le régime de Faure Gnassingbé avec ce durcissement. » (Le quotidien Liberté du 9 mars 2023)
Une fois encore, un Togolais des plus audacieux, des plus tenaces dans la quête de justice sociale, Ferdinand Ayité, vient d’être contraint à l’exil. Mais les Togolais qui connaissent le régime qui les régente ne sont nullement pas surpris. Une fois encore, un Togolais des plus audacieux, des plus tenaces dans la quête de justice sociale, Ferdinand Ayité, vient d’être contraint à l’exil. Mais les Togolais qui connaissent le régime qui les régente ne sont nullement pas surpris.
«L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir. Seule la lutte libère.» (Thomas Sankara)
«Cette Afrique noire, je la déclarais «mal partie», dès 1962; d´aucuns me l´ont reproché… «L´Afrique noire est mal partie» fut donc interdit dans toute l´Afrique francophone. Son auteur, déclaré persona non grata par les responsables politiques. Cependant que Julius Nyerere et Kenneth Kaunda m´ont appelé, dès qu´ils ont lu la traduction anglaise, «False start in Africa». En Janvier 1982, Léopold Sédar Senghor reconnaît dans le Soleil, le grand journal de Dakar, vingt ans après, qu´il a eu tort de ne pas m´écouter alors…» René Dumont en 1986 dans «Pour l´Afrique, j´accuse».
L’invasion de l’Ukraine ravive le double moral politique international et ouvre les yeux aux Africains sur le fait que les droits, les libertés et la solidarité mondiale ne s’appliquent pas de la même manière à l’humain qu’il soit caucasien ou africain. Ces valeurs que l’on proclame pourtant universelles, ferment curieusement la porte de l’accueil mondial au peuple africain.
Pour aider à lutter contre ce problème, de nombreuses associations et organisations ont été créées pour aider les personnes dans le besoin. Parmi ces organisations, certaines sont spécialisées dans la lutte contre la pauvreté et travaillent sans relâche pour aider les plus vulnérables de la société.
«Trop d´Africains que les circonstances ont mis aux commandes n´ont été ni assez dévoués à l´intérêt général ni assez compétents. Ils n´ont pas assez donné d´eux-mêmes ni surtout fait preuve de la nécessaire austérité. Ils se sont servis avant de servir l´État et ils ont oublié le peuple dont ils sont issus.»