C'est l'annonce faite lundi par le parlementaire, Gerry Taama dans un nouveau post sur sa page Facebook. Le député du Nouvel Engagement togolais (NET) y donne son avis dont nous vous proposons lecture.
« La puissance ne se montre pas si l’on en use avec injustice ». Dans Le Bal du Comte d’Orgel, Raymond RADIGUET fait le bilan des fausses intelligences et de la mauvaise conscience des hommes qui utilisent la force, la brutalité du haut de leur statut pour exhiber leur volonté de puissance sans la noblesse de l’autorité que leur confèrent le droit, l’éthique politique, la morale publique qui font la boussole de l’action.
L’apport du parlement à l’ancrage de la démocratie dans un pays est d’une importance capitale. Il a un rôle essentiel à jouer. Le parlement incarne la démocratie. Il est l’institution centrale par laquelle la volonté du peuple s’exprime, où les lois sont adoptées et à qui le gouvernement rend des comptes.
Les dirigeants togolais ont parfois l’inspiration ou la clairvoyance de poser des diagnostics avisés et pertinents des maux qui minent notre société. Malheureusement ces constats fort judicieux ne sont pas suivis d’actes. Fin mars 2022, la présidente de l’Assemblée nationale, Yawa Djigbodi Tségan a pris part à une conférence parlementaire sur le terrorisme à Doha au Qatar.
La représentation nationale a voté cette semaine la loi relative à la police des étrangers. C’était au cours de la sixième séance plénière de la première session ordinaire de l’année.
S’il existe une occasion pour que l’exécutif ou l’assemblée nationale au Togo démontre sa bonne foi quant à la transparence lors des consultations électorales, c’est bien à l’issue du conseil des ministres tenu lundi 7 mars 2022. Mais à quoi a-t-on assisté ? Une ignorance totale de la problématique qui a de tout temps plombé le vivre ensemble. Reste à savoir si ceux qui se disent représentants du peuple, du haut de leur immunité et des prérogatives à eux conférées par la constitution, oseront faire une seule proposition de loi allant dans ce sens.
Les députés ont repris mardi le chemin de l’Assemblée nationale. A l’occasion de cette cérémonie d’ouverture, la présidente de l’Assemblée nationale a fait un discours élogieux, digne d’un Etat où tout se déroule conformément à la loi. Et pourtant, c’est tout le contraire.
L’indication a été donnée mercredi par le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire Payadowa Boukpessi, devant les députés à l’Assemblée nationale.
C’est parce que les 8 millions de Togolais ne pouvaient pas tous siéger au parlement qu’ils ont donné mandat à certains de les représenter. Ceux-ci deviennent les porte-voix des populations pour parler en leur nom et défendre leurs intérêts, leurs droits fondamentaux, notamment les droits socio-économiques.