Qu'on se dise ceci. L'une des occasions dans lesquelles je me sens le plus fier de notre sous-région ouest-africaine, c'est quand je débarque aux aéroports d'Abidjan, de Dakar, de Ouaga, de Cotonou, sans me tracasser avec des histoires de visa, avec, en poche, mes CFA que je ne suis pas obligé de changer.
Ils se sont fait passer pour des nouveaux Sankara, Modibo Keita, Lumumba, Rawlings... ceux qui étaient prêts à s'ouvrir le ventre pour sauver l'Afrique. Mais on attend leur voix devant le destin du Mali: on ne les entend point.
Depuis son premier roman « Femme infidèle », publié en 1988, l’écrivain franco-togolais Sami Tchak a, en trois décennies, construit une œuvre riche et exigeante composée d’une vingtaine de romans et d’essais qui font voyager le lecteur entre le Togo, l’Afrique, la France, et l’Amérique latine. Une œuvre dont les thèmes les plus récurrents sont : l’immigration, la sexualité, la violence, le racisme, le pouvoir, la vieillesse…
Jean-Paul ! Depuis hier matin, j'ai cherché des mots pour dire ma colère, mais je n'en ai pas trouvé. Et j'ai compris que ce qui m'anime depuis la nouvelle de ton arrestation brutale à Lomé où tu es en vacances n'est pas de la colère, mais une profonde lassitude qui me prive de mots.
Sur une plage déserte, sûrement celle de Lomé, une jeune femme, la trentaine, fixe le vide, le regard profond et serein, comme si elle est en train d’interroger l’éternité ou quelque dieu. Elle porte une chemise bleue rayée sur une culotte noire. A un son bras gauche, elle a accroché un sac à main noir, et sa main gauche tient un téléphone portable. Sur la photo, les internautes ont écrit : « RIP, Ornella. »
Quelle relation y-a-t-il entre la campagne de vaccination anti Covid-19 du gouvernement togolais et la pièce de théâtre « Nicodème » de Pierre Corneille ? Réponse dans cette chronique de David Kpelly. Lecture!
La semaine dernière, un jeune artiste togolais du nom de Alerik qui souffrait de la fièvre typhoïde, a perdu sa vie au Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio de Lomé (CHU) par manque de place. Ce nouveau décès vient illustrer le destin tragique de naître, vivre et mourir au Togo. L’écrivain togolais David Kpelly, dans cette chronique, se demande si pour une raison que nous ignorons, des gens n’ont pas décidé de nous tuer un à un dans ce pays. Lisez plutôt !