Rien ne va plus du tout entre la France et le Mali, pas plus que l'ombre de cette métropole de l'hexagone qui a toujours plané sur ses anciennes colonies de l'espace francophone d'Afrique, n'ait encore de teneur réelle. Pour cause, depuis l'arrivée du jeune Macron au palais de l'Élysée en 2017, lui et son équipe dirigeante n'ont cessé de multiplier des ratés dans leurs prises de position sur les dossiers politiques concernant ces pays.
Voyons un peu, depuis pratiquement plus de deux ans, avec l'irruption du virus de Covid-19 qui a envahi le monde, beaucoup de pays africains, pris de peur, ont renoncé systématiquement à leur plan de gouvernance pour investir toute leur énergie dans la "lutte" contre cette pandémie.
La communauté des États de l'Afrique de l'ouest n'existe que parce qu'il existe des pays qui en sont membres. Ces pays, à leur tour, n'existent que parce qu'ils disposent d'un territoire et d'un peuple qui en constitue des citoyens.
Nouvelle réaction du confrère Luc Abaki sur la crise malienne. Il revient sur le bras de fer diplomatique entre la junte au pouvoir et la France. Lecture!
« Si les pays membres de la CEDEAO pouvaient s'unir pour combattre le terrorisme, ce qui est arrivé ne serait pas arrivé ». Ces propos, empreints de lucidité sont de Eddie Komboïgo, l'ex chef de file de l'opposition au pays des hommes intègres.
La déconnexion entre les gouvernants et leurs peuples est une grave absurdité qui érode leur légitimité en Afrique Francophone. Imaginez un père de famille qui en vient à se méfier de ses propres enfants et de sa famille en général au point de n'avoir de relations qu'avec des amis qu'il s'est fait en cours de vie.
Ils sont pour la plupart des officiers, logiquement non formés à la communication politique et encore moins, à la politique elle-même. Mais dans leurs actions, l'on note avec intérêt, une disponibilité réelle à servir et à rendre compte à qui de droit, notamment au peuple.
Le débat sur cette question des coups d'État mobilise beaucoup d'énergie ces derniers temps et c'est à raison. Ce fléau en vérité avait semblé avoir été estompé depuis que le blanc a dit avoir amené dans nos pays, ce qu'il appelle la démocratie et l'État de droit qui garantiraient un mieux-vivre ainsi que les conditions optimales d'épanouissement effectif des peuples.
Le Président Rock Kaboré est formellement déposé ce jour, 24 janvier 2022 par son armée. Dans deux communiqués lus à l'instant à la télévision nationale, le Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration a établi le constat de l'incapacité du pouvoir de Rock Christian Kaboré à unir les burkinabé, à faire face au fléau du terrorisme qui ronge ce pays et à solutionner les divers problèmes auxquels le peuple du pays des hommes intègres buttent au quotidien.