Les nommés Henri Adadé et Charles Anoumou, des militants de l’opposition, arrêtés en 2018 dans le cadre des manifestations de la Coalition des 14 partis politiques (C14), jugés et condamnés, sont désormais libres après qu’ils ont purgé leurs peines.
« Ne constituent pas une cause d’exonération le fait d’avoir obéi aux ordres d’un supérieur ou d’une autorité publique en commettant les actes de torture et les autres mauvais traitements, ni le fait que ceux-ci aient été justifiés par des circonstances exceptionnelles, notamment un état de guerre, une menace de guerre, l’instabilité politique intérieure ou toute autre situation exceptionnelle ». Article 206, Loi N° 2015-10 du 24 novembre 2015 portant nouveau code pénal togolais.
Depuis la rocambolesque arrestation aux allures d´un kidnapping de notre compatriote de la diaspora suisse et membre influent de la DMK (Dynamyque Monseigneur Kpodzro) Jean-Paul Oumolou le 04 novembre 2021, beaucoup de Togolais, aussi bien au pays que dans la diaspora se sont exprimés dans la presse comme à travers les réseaux sociaux pour dénoncer un acharnement du régime de dictature contre tous ceux qui pensent autrement et demander sa libération. Dès son arrestation il fut incarcéré et détenu dans ce lieu peu conventionnel dénommé SCRIC (Service Central de Recherches et d’Investigations Criminelles). Et nous apprenions que 4 (quatre) chefs d´accusation auraient été retenus contre Jean-Paul, à savoir:
Dima Massaoudou, c´est le nom de l´infortuné. Âgé d´environ 42 ans, originaire d´un petit village du nom de Kédjikandjo près de Sokodé, donc dans la préfecture de Tchaoudjo, sa triste histoire ne diffère pas tellement de celle de beaucoup de ces dizaines de prisonniers enfermés depuis plusieurs années au sein de l´ancienne gendarmerie face à la BTCI à Lomé.
À plusieurs reprises, depuis plusieurs mois, nous n´avons pas cessé de tirer la sonnette d´alarme quant à la détention arbitraire de plusieurs dizaines de Togolais arrêtés pour des raisons politiques. Nous avons surtout, chaque fois que l´occasion nous le permettait, insisté sur les conditions inhumaines de détention qui sont les leurs. D´autres voix et canaux d´information togolais comme étrangers n´ont cessé de dénoncer l´abus de pouvoir du régime togolais, de partager la même inquiétude concernant les conditions de détention et surtout concernant la santé déficiente des détenus, et demander leur libération.
À qui le tour? Une interrogation que nous avons voulu volontairement choquante et révoltante. Il est naturel qu´après la mort de quelqu´un, peut importe si on le connaît ou pas, on ne demande pas qui sera le suivant sur la liste. Mais vu le caractère politique inhumain qui sous-tend l´arrestation, la torture, la détention dans des conditions inhumaines de citoyens innocents qu´on laisse mourir à petit feu, le lecteur pourrait aisément comprendre le fait que nous ayions choisi de choquer.
Compte rendu de la visite d’une délégation élargie du Comité pour la libération de tous les prisonniers politiques du Togo à M. Djimon ORE, président du FPD, au SCRIC
En conférence de presse ce dimanche 24 janvier 2021, le Mouvement du peuple pour la liberté a réitéré son engagement à œuvrer pour la libération des prisonniers politiques au Togo. Voici sa déclaration.
À qui profite le crime? Sommes-nous tentés de nous demander. C´est une grande erreur historique de la part de Faure Gnassingbé et de son entourage qui profitent à eux seuls des richesses du pays, de croire, qu´on peut comme ça par la terreur, la peur, la corruption et le mensonge soumettre tout un peuple pour longtemps.