Au lendemain d’une violente attaque au Togo contre plusieurs localités dans la région des Savanes, le président Faure Gnassingbé est retourné samedi 16 juillet dans le Kpendjal, un calme précaire règne. Les populations désemparées s’interrogent et l’armée appellent « à ne pas céder à la panique » après cette attaque, qui a eu lieu en pleins rites de passage à l’âge adulte, à Kara.
L'Union européenne au Togo, par la voix de l'Ambassadeur Joaquín Tasso Vilallonga, et l'Ambassade des Etats-Unis à Lomé, ont réitéré leur soutien au pays de Faure Gnassingbé, de nouveau frappé par un attentat terroriste meurtrier dans le nord.
Après le chef de l'Etat togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, la première ministre Victoire Dogbe s'est également exprimé sur le nouvel attentat terroriste qui a frappé le pays cette semaine.
Les attaques terroristes ne cessent de se multiplier dans le nord de notre pays depuis quelques mois déjà. Et le Président de la République n'a lui non plus cessé de faire le déplacement sur les lieux de ces théâtres affligeants pour, dit-on, conforter le moral des militaires au front.
Les djihadistes du Sahel sont payés entre 450 et 500.000 fcfa par mois et beaucoup plus chers selon le nombre et selon qu’il s’agisse de victimes blanches ou militaires.
Dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15, le Togo aurait subi une nouvelle attaque djihadiste. Elle se serait produite dans le village de Blamonga dans la préfecture de Kpendjal.
Au moins sept enfants ont été tués et deux autres grièvement blessés dans la nuit du samedi 9 au dimanche 10 juillet dans la région des Savanes, près de la frontière du Togo, du Bénin et du Burkina Faso, à la suite d'une explosion soupçonnée d'être un piège des terroristes.
Les corps sans vie des deux soldats ont été découverts le mardi 5 juillet 2022, par leurs frères d’armes partis à leur recherche. Selon la presse béninoise en ligne citant de sources sécuritaires, un autre élément des forces de défense et de sécurité a été également blessé.