Le Premier ministre Victoire Tomegah-Dogbé a procédé lundi à l'inauguration du Centre de formation en couture industrielle de la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA).
Le quotidien Liberté ne digère pas la sentence prononcée contre lui dans l’affaire du jeune tué par balle sur la route de Tabligbo. Le confrère compte faire appel de la décision de justice rendue en première instance.
Cette sentence est relative à la plainte déposée contre le journal, son directeur et l’auteur de l’article par le Premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé, dans l’affaire du jeune homme tué sur la route de Tabligbo. Une condamnation très sévère à la suite d’un procès expéditif qui dénote de la revanche qui se joue contre le journal.
Voilà résumé ce que font certaines autorités centrales ou territoriales. Voilà résumé la cacophonie qui règne dans le gouvernement togolais depuis son installation. Voilà résumé l’incohérence et l’amateurisme qui caractérisent les actions du gouvernement actuel. Ne jamais préciser les choses, ne jamais procéder par la pédagogie, ne pas user d’une communication simple et compréhensible sur des décisions qui touchent aux populations. Bref se faire comprendre le plus honnêtement et le plus naturellement possible est trop difficile pour nos dirigeants.
Depuis sa formation à la mi 2020 et malgré sa composition dont on dit qu’elle est technocrate, les bourdes, les incohérences et les cacophonies se multiplient. Des décisions sont prises au-delà de tout cadre hiérarchique. Surtout en matière d’augmentation des prix des produits de première nécessité dont le carburant et le gaz. Et les ministres se contredisent allègrement ou se répandent en désinformation sur les médias traditionnels comme sociaux.
L’adage populaire nous enseigne qu’une seule hirondelle ne fait pas le printemps. En clair, on ne peut se fonder sur une seule expérience, un seul fait, pour tirer des conclusisons générales. Pourtant c’est ce que fait le régime de Faure Gnassingbé qui, à partir de la seule création de la Plateforme Industrielle d’Adétikopé il y a d’ailleurs juste un an, prétend que « le Togo est en route pour son émergence ». Le comble, c’est qu’on soumet cette déclaration du Premier ministre comme épreuve d’examen du BEPC (Brevet d’études du premier cycle) en exigeant des petits apprenants de défendre la politique de la Cheffe du gouvernement ou de montrer que cette affirmation péremptoire est vraie.
Après le chef de l'Etat togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, la première ministre Victoire Dogbe s'est également exprimé sur le nouvel attentat terroriste qui a frappé le pays cette semaine.
Les droits fondamentaux des travailleurs que l’Organisation Internationale du Travail (OIT), dont le secrétariat permanent s’appelle le Bureau International du Travail (BIT), a la mission de défendre et de promouvoir dans le monde entier, en particulier au Togo, autorisent les travailleurs togolais de toute catégorie socio-professionnelle à exercer leur droit de grève pour faire mieux entendre leurs revendications professionnelles par le gouvernement togolais ou le patronat togolais.
« Ce qui m’intéresse, c’est le côté pragmatique, notamment sur la reddition des comptes. Ce n’est pas seulement au niveau du chef de l’État ou du Premier ministre, l’idée c’est vraiment de descendre au plus bas pour que même le responsable au niveau de la communauté rende compte à sa population » (Victoire Dogbé)