Kigali a bien posé quelques conditions à cet accord (déjà controversé), conclu avec Londres pour « éloigner » les candidats à l'installation dans le royaume. Mais il en faudra davantage pour réparer ce qui aura été abîmé, surtout à l'image d'un dirigeant qui était en passe de devenir l'idole d'une certaine jeunesse africaine.
À quelques semaines d’un sommet entre l’Union européenne et l’Union africaine à Bruxelles, (les 17 et 18 février), le président du Rwanda Paul Kagame s’est prononcé sur des sujets qui feront l'objet de discussions lors de cette rencontre. Pour le dirigeant rwandais, la récurrence des putschs en Afrique est « le fruit de la mauvaise gouvernance ».
