La Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a réagi suite au coup d'État vendredi au Burkina Faso, mettant fin au pouvoir de Paul-Henri Sandaogo Damiba, lui-même tombeur de Roch Marc Christian Kaboré.
Dans ce flou, un groupe de militaires annonce le soir à la télé avoir mis fin au pouvoir du président de la transition le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, pour trahison, entre autres raisons. Et, le capitaine Ibrahim Traoré, 34 ans, devient le nouvel homme fort du pays.
<< Des pourparlers sont en cours pour ramener le calme et la sérénité. L'ennemi qui attaque notre pays ne souhaite que la division entre Burkinabè pour accomplir sa mission de déstabilisation >>, souligne la Direction de communication de la présidence du Faso.
<< Le bilan provisoire est de 11 corps de militaires retrouvés, 28 blessés dont 20 militaires, 01 VDP et 07 civils. Une cinquantaine de civils sont aussi portés disparus et les recherches se poursuivent >>.
Ces HANI, selon les informations, ont vandalisé les logements des enseignants, les salles de classes et des magasins. Ils ont aussi brisé le mat et brûlé le drapeau national.
Huit (08) soldats sont tombés pendant que quarante-et-un (41) terroristes sont neutralisés. Des armes ont été également récupérées, a indiqué l’armée mercredi dans un communiqué relayé par Omega Médias.
« Une dizaine d’enfants ont été tirés sains et saufs des décombres d’une maison (…) Un seul présentant quelques blessures légères a été conduit à l’hôpital pour une prise en charge », a rapporté vendredi l’Agence d’information du Burkina (AIB).