Hier, c’était au nom de la Covid-19 que le régime togolais interdit toutes manifestations publiques pacifiques, et donc les activités des partis politiques de l’opposition. Aujourd’hui, le même régime prend prétexte sur le terrorisme pour empêcher les rassemblements ou manifestations politiques de l’opposition, violant ainsi les droits fondamentaux et élémentaires à la liberté de manifestation. C’est un constat que font les Forces Démocratiques pour la République (FDR) devant les médias ce mercredi.
Madame le Premier Ministre du Togo a rencontré hier des partis politiques (y compris des opposants) dans le but de sceller un « pacte patriotique » en vue de lutter ensemble contre le terrorisme. C’est une bonne démarche.
Le gouvernement a réuni les représentants des partis politiques à la Primature, jeudi 4 août, pour plaider l'unité nationale face à l'insécurité grandissante, dans le nord du pays. Certains partis n'avaient pas été conviés, mais plus de vingt formations étaient représentées, et la réunion a duré 5 heures.
La ministre des Armées a signé un arrêté précisant la nomination du Lieutenant-colonel Latiembé Kombaté à la tête de la Force de l’Opération Koundjoaré.
À la mi-juillet, des attaques d’une ampleur inédite ont frappé le pays, qui tente depuis de revoir son dispositif sécuritaire pour contenir la menace venue du Nord.
Mukhtar Robow, un ancien dirigeant des Shebab est nommé ministre, occupant désormais le département des Affaires religieuses dans le nouveau gouvernement incarné par le Premier ministre Hamza Abdi Barre.
«Le fond du problème du terrorisme, c´est l´injustice, la pauvreté, l´exclusion. Il faut le traiter en supprimant ces causes.» De Francis Ford Coppola / Le Figaro Janvier 2015.
Le chef de l'Etat togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu jeudi son homologue ghanéen, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo. Cette rencontre a été marquée par un entretien entre les deux dirigeants sur les questions bilatérales et multilatérales. Ils en ont profité pour interpeller la communauté internationale sur la situation sécuritaire en Afrique de l'ouest
Les autorités du Bénin et du Togo doivent veiller à ce que les droits humains soient respectés dans le cadre de la lutte contre les groupes armés, a déclaré Amnesty International le 27 juillet alors que des informations font état d’arrestations et détentions arbitraires et de violations des droits à la liberté de réunion pacifique et d’expression, et alors que le président Emmanuel Macron effectue une visite au Bénin les 27 et 28 juillet 2022.