Selon les informations, le site où a eu lieu l'incident aurait été fermé par crainte d'effondrement. Malheureusement, des orpailleurs clandestins y mènent leurs activités.
La goutte qui fait déborder le vase, c'est la diffusion ce samedi 3 décembre 2022, par RFI d'un « message d'intimidation des populations attribué à un chef terroriste », souligne la note signé Jean Emmanuel Ouédraogo, porte-parole du gouvernement burkinabè.
Selon un communiqué ce samedi de l'État-major général des armées, l'incident s'est produit « ce vendredi 25 novembre
2022 sur l’axe Bourzanga-Kongoussi lors du retour d’une mission d’escorte sur
Djibo », lit-on.
Publiée mercredi, puis relayée sur les réseaux sociaux, l'information a très rapidement fait réagir le gouvernement du Faso qui a démenti formellement soutenant « avec force qu'il n'a jamais été question de déployer des troupes étrangères sur le sol burkinabé », lit-on.
Selon l’Agence d’information du Burkina (AIB), le chef du gouvernement de la transition s’exprimait ce samedi devant les députés à l’occasion de sa Déclaration de politique générale.
Des explications du porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, cette décision du capitaine Ibrahim Traoré est motivée par « l’esprit de sacrifice qui doit habiter les Burkinabè dans la situation actuelle du pays », indique l’Agence d’information du Burkina (AIB).
À la fermeture des classes, le 31 mai 2022, le Burkina Faso « enregistrait 4 258 écoles fermées dans 47 de ses communes. Ces chiffres ont évolué en cette rentrée scolaire avec 4 609 écoles fermées dans 76 communes (données du 7 octobre 2022) pour cause d’insécurité du fait d’attaques terroristes », renseigne l'AIB.
D’ailleurs les manifestants sont porteurs d’un « message clair : le départ de l’armée française, l’annulation des accords coloniaux, le départ de l’ambassadeur de France Luc Hallade. En plus de cela, ils dénoncent la nomination de cinq ministres du pouvoir de Damiba dans le gouvernement Apollinaire Kyélem », renseigne le site Libreinfo.