« Si j’ai pris la route, c’est aussi un message. Il faut que les leaders puissent être avec leurs hommes (…) », a lancé Ibrahim Traoré à l’endroit des soldats burkinabè stationnés dans la ville qui venait d’être libérée des terroristes.
Ensuite, le lendemain, l’abbé Jacques Zerbo du diocèse de Dédougou, selon les informations, a été enlevé. Avant d'être exécuté dans la province du Sourou.
Arrivée sur les lieux, la police judiciaire a pu « dénombrer et identifier dans un premier temps vingt et un (21) corps sans vie », avant de découvrir le jour suivant « sept (07) autres corps ». Portant le nombre de cadavres à 28.
De sources médiatiques burkinabè, l’annonce a été faite samedi dans un communiqué signé le ministre des Transports, qui parle d’un « incident grave » ayant occasionné « cinq blessés (…), des pertes en vies humaines ». Un bilan susceptible d’évoluer.
L'incident est survenu le 25 décembre dernier vers Bougui, département de Fada N'Gourma. C'est dans la province du Gourma dans la région de l'Est au Burkina Faso.
Dans un communiqué, la ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur du Burkina, a annoncé que madame Barbara Manzi, coordinatrice Résidente du Système des Nations Unis au Burkina est déclarée « persona non grata» sur le territoire national du Burkina Faso.
Ce leader terroriste contrôlait un territoire qui part de « Toéni (dans le Sourou) jusqu’à Solenzo (dans les Banwa) », d'après toujours la même source, a été tué le 19 décembre dernier.
Dans leur repli, ils ont été surpris par des frappes aériennes de l'armée. Tous les terroristes ont été neutralisés, d'après toujours l'AIB sans aucune précision sur leur nombre.