Le régime a finalement eu pitié des Togolais qu’il a malmenés pendant plusieurs mois et décidé de rouvrir les frontières terrestres. Ouf ! Les Togolais avaient eu beau crier ; les Ghanéens de l’autre côté de la frontière avaient beau manifester, Faurevi et ses apparatchiks étaient restés de marbre. Alors que le Covid-19, bombardé par Satan II de Poutine, avait disparu des écrans radars. Mais du côté togolais, les gouvernants ne voulaient rien entendre.
Les premières années de Faure Gnassingbé au pouvoir ont été très éprouvantes pour le pays en matière de crimes économiques, de corruption, de détournements de deniers publics, etc. Tant et si bien que le 26 avril 2012, il est monté au créneau pour fustiger vertement une minorité qui a accaparé les biens et richesses du pays et qui baignent dans les délices de Capoue au détriment de la grande majorité précipitée dans une vallée de misère.
L’opposant Gabriel Agbéyomé et son gouvernement « légitime » ont tenu leur 77èm Conseil des ministres vendredi 13 mai dernier. Plusieurs sujets étaient au menu des travaux de ce conseil, notamment l’attaque djihadiste de Kpékpakandi. Bonne lecture.
Le Togo n’en finit plus d’être au centre des attentions. Et pour cause : celui qui en est le premier dirigeant, Faure Gnassingbé, a donné le 4 mai dernier son OK pour être le médiateur dans la crise politique au Mali, à l’heure où la junte militaire est l’objet de pressions pour rétablir un régime civil.
Nouvelle édition de l'émission la "Voix du Peuple" du 14 mai 2022 sur radios Kanal K et Avuleté. Les invités du confrère Sylvain Amos se prononcent sur deux principaux sujets.
L'Economist Intelligence Unit (EIU) a publié son rapport 2021 sur la démocratie dans le monde. Le Togo est classé dans la catégorie des régimes autoritaires.
L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) a réagi à l’attaque terroriste meurtrière intervenue mercredi 11 mai dernier à Kpékpakandi (dans le Kpendjal) faisant 08 morts et de 13 blessés du côté des militaires togolais.
Les juges, dans notre pays le Togo, sont quasiment submergés par ces lourds différends qui opposent les communautés, les collectivités ou les individus à cause notamment du foncier un peu partout dans les grandes et principales villes du territoire national.
Notre monde est confronté aujourd’hui à une crise d’autorité à tous les niveaux de décision, ce qui conduit inévitablement à d’autres problèmes plus graves que les peuples connaissent avec des conséquences fâcheuses. Dans cet ouvrage, « Crise d’autorité, abus de pouvoir », Mgr Nicodème Anani Barrigah-Bénissan, Archevêque de Lomé, s’intéresse à l’autorité au sein de l’Eglise, qu’il faut ramener dans la vision de Dieu. Toutefois, la réflexion peut s’appliquer aussi à la politique, étant donné que c’est là où s’exerce par excellence le pouvoir, et donc l’autorité.
La restriction des espaces de liberté continue au Togo sous la dictature cinquantenaire. Et les signes que ce pays soit au même niveau que la Corée du Nord sont en train d’être progressivement mis en place. Après les partis politiques, les associations, les syndicats, c’est le tour des Organisations Non Gouvernementales (ONG) d’être mises sous coupes réglées. La dictature veut tout contrôler, même les actions et les financements de ces entités qui, en l’absence du gouvernement, apportent un soulagement aux populations qui sont visiblement des laissés pour compte, surtout celles qui vivent à l’intérieur du pays et côtoient la misère au quotidien.