Une solution efficace, pour le moment, contre la pandémie de coronavirus, semble être le vaccin sans oublier bien sûr le respect scrupuleux des mesures barrières. Dans l’Occident, la vaccination est en cours. Au Togo, on en sait un peu plus sur quand elle pourrait débuter.
Malgré les discours, les mesures impopulaires, la mise en place de la Force mixte anti-pandémie avec pour mission de « faire respecter les mesures préventives prises par le gouvernement à travers la sensibilisation, l’éducation et la protection de la population », la Covid-19 continue de se propager à un rythme inquiétant.
Les derniers chiffres officiels font état de 4100 cas confirmés avec 73 décès. Tout comme dans d’autres pays africains, le Togo travaille pour l’arrivée du vaccin pour contrer le mal du siècle. C’est ainsi que ses autorités ont adhéré au Covax qui se trouve être une initiative mondiale visant à assurer l’accès rapide et équitable de tous les pays aux vaccins contre la COVID-19.
Toutefois, le vaccin ne sera disponible au pays de Faure Gnassingbé que dans quatre mois. C’est ce qu’a laissé entendre le Professeur Robert Dussey, le chef de la diplomatie togolaise, dans une interview accordée à une chaîne israélienne, et rapportée par lenouveaureporter.com.
En effet, le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’extérieur précise : « Nous ne pouvons pas avoir ce vaccin au Togo, objectivement pas avant 3 ou 4 mois, donc nous allons vers les mois de mai, juin et ça je suis encore optimiste ».
Et d’enchaîner : « C’est sur ce temps que nous travaillons… nous sommes optimiste pour y arriver le plus tôt possible, mais malheureusement pas avant mai-juin de cette année ».
Selon le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « L’arrivée des vaccins nous permet à tous d’entrevoir la lumière au bout du tunnel ». Toutefois, ajoute Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, « ce n’est qu’en mettant fin à l’épidémie partout en même temps que nous pourrons véritablement en venir à bout, ce qui signifie qu’il est essentiel de vacciner certaines personnes dans tous les pays, plutôt que toutes les personnes dans certains pays », complétant que « nous devons nous rappeler que les vaccins compléteront mais ne remplaceront pas les nombreux autres outils dont nous disposons pour arrêter la transmission et sauver des vies. Nous devons continuer à les utiliser tous ». En clair, malgré l’espoir suscité par la vaccination, il faut continuer de respecter les gestes barrières classiques.