« La liberté du peuple togolais est un droit inaliénable et nul n'a le droit de la confisquer indéfiniment pour une quelconque raison » (Brigitte Adjamagbo-Johnson). Il y a deux ans, il est vrai, la pandémie du Covid-19 avait fait ravage et mis le monde sens dessus dessous. Mais depuis le début de cette année, la pandémie s’est estompée.
Le régime a finalement eu pitié des Togolais qu’il a malmenés pendant plusieurs mois et décidé de rouvrir les frontières terrestres. Ouf ! Les Togolais avaient eu beau crier ; les Ghanéens de l’autre côté de la frontière avaient beau manifester, Faurevi et ses apparatchiks étaient restés de marbre. Alors que le Covid-19, bombardé par Satan II de Poutine, avait disparu des écrans radars. Mais du côté togolais, les gouvernants ne voulaient rien entendre.
C’est un soulagement pour les associations de consommateurs, la société civile, dont le Mouvement Martin Luther King (MMLK) qui, avaient réclamé la réouverture des frontières aux passagers.
Alors que les frontières terrestres togolaises étaient fermées depuis mars 2020 dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, le gouvernement a décidé de leur réouverture.
La dose de rappel va devenir obligatoire. C’est ce qu’on apprend du site republicoftogo.com, vitrine du régime togolais. L’annonce aurait été faite par Dr Mohaman Djibril, responsable de la Coordination nationale de gestion de la riposte contre la Covid-19 (CNGR).
Au cours de la rencontre, la Coordination national de la gestion de la riposte contre la Covid-19, a-t-on appris de cette source, a indiqué que le taux de positivité de la maladie a fortement baissé. Il est de 0,45% contre 20% il y a quelques mois, lit-on.
"En refusant de payer 25.000 francs cfa pour un test Covid à son arrivée à l’aéroport de Lomé, alors qu’il venait d’en faire un quelques heures plus tôt à Abidjan, Frédéric exprime un ras-le-bol général de la population."