Ce qui se passe au Togo depuis plusieurs décennies en termes de mauvaise gouvernance politique, faite de massives violations des droits humains, de corruption endémique, de détournements presqu´à ciel ouvert des deniers publics, laisse toute personne, en possession de toutes ses facultés mentales, sans voix. Le calvaire des Togolais, commencé sous la dictature de Éyadéma Gnassingbé, a continué et s´est accentué sous le fils Faure Gnassingbé, qui a pris la relève dans le sang, en 2005.
Dans une lettre ouverte, Dr. Georges William-Kouessan du parti Santé du Peuple saisit le chef de l'Etat sur le controversé projet de révision constitutionnelle en cours à l'Assemblée nationale. L'opposant qui manifeste vigoureusement sa désapprobation, demande à Faure Gnassingbé d'user de ses prérogatives de chef d'État et surtout de celles de garant de la Constitution, pour arrêter cette forfaiture en gestation qui n'honore guère le pays.
Devant la presse ce lundi 18 mars 2024, au siège du parti à Lomé, les responsables des Forces Démocratiques pour la République (FDR) ont réagi au sulfureux projet de révision constitutionnelle en cours à l'hémicycle, porté par des députés dont le mandat a expiré depuis le 31 décembre 2023. Indignés, Me Dodji Apévon et ses collaborateurs disent « Non » à ce qu'ils qualifient de « braquage constitutionnel » et lancent un appel à tous les Togolais à un sursaut patriotique pour empêcher la forfaiture.
L'opposant Jean Kissi était, cette semaine, l'invité dans l'émission "Echo Togo". Le Secrétaire Général du Comité d'Action pour le Renouveau (CAR) se prononce sur sa participation aux prochaines élections législatives.
Le responsable de l'Union des démocrates socialistes du Togo (UDS), Antoine Folly a réaffirmé l'engagement de son parti à mener une campagne de rupture lors des prochaines élections législatives et régionales.
Face à ce coup d’Etat qui est initié, la Cour constitutionnelle se tait, comme d’habitude. Les magistrats n’ont sans doute pas la trempe de leurs collègues du Sénégal qui ont recadré récemment le président Macky Sall et lui ont enjoint de respecter la Constitution.
Après la clôture du dépôt des dossiers de candidatures le 06 mars dernier, le processus électoral se poursuit avec l’étude desdits dossiers par les institutions chargées de cette mission. Depuis vendredi dernier, ce sont les hautes cours qui finalisent ce travail.
Le chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé et son gouvernement étaient à Aného les 15 et 16 mars 2024 où ils ont tenu leur premier séminaire gouvernemental de l’année.
Dans un communiqué, l'Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI) condamne ferment la tentative de révision en catimini de la constitution. Le parti de Prof. Aimé Gogué demande au chef de l’État de l’arrêter et s’associe à toute initiative citoyenne et politique visant à faire échec à cette démarche illégale et illégitime. Lecture.