Le 05 mars dernier, le ministre nigérien de l’Intérieur, Alkache Alhada, a annoncé la saisie de 17 tonnes de résine de cannabis. Une cargaison évaluée à 20 milliards de francs CFA ayant transité par le Port Autonome de Lomé. Après ouverture d’une enquête, le Haut Conseil pour la mer (HCM) annonce l’arrestation de 7 personnes.
Il s’agit du responsable de la société ayant géré le dossier du conteneur, le transitaire du conteneur, le propriétaire et le conducteur du camion ayant transporté le conteneur de Lomé à Niamey.
L’arrestation de ces personnes, selon les informations, fait suite au re-tracement de la cargaison depuis le Liban (pays de provenance des colis), ayant transitée par le Togo avant d’être acheminée au Niger.
Une enquête pour laquelle l’Office centrale de répression du trafic illicite des drogues et du blanchiment (OCTRIBD) du Togo et l’unité du Niger l’OCTRIS ont collaboré.
Selon le HCM, le conteneur en cause a été embarqué au port de Beyrouth au Liban le 6 octobre 2020. Il a fait une escale en transbordement au port d’Algésiras en Espagne avant d’être ré-embarqué pour le PAL le 28 octobre 2020. Il a été débarqué au PAL le 11 novembre 2020, et a ensuite été chargé sur le camion qui a servi à son transport vers le Niger le 25 novembre et sorti du territoire togolais par le poste douanier de Cinkassé.
Par ailleurs, le Conseil a également précisé que la marchandise a été sortie du port sans être ouvert pour inspection de son contenu étant donné qu’il portait le statut de « livraison de marchandise à l’entrepôt à destination au Niger » et surtout qu’il n’y avait pas eu de requête spéciale en ce sens, rapporte Afreepress.
Ainsi, « la cargaison a été traitée comme les autres pour des raisons de célérité dans les formalités d’enlèvement, parce que les conteneurs en transit ne sont pas systématiquement scannés s’ils ne font pas objet de requête », informe le HCM qui annonce toutefois, la poursuite des investigations sur le sol togolais.