Une étude du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique montre que la lutte contre le paludisme est sur la bonne voie avec la précision qu’entre 2015 et 2018, « l’incidence du paludisme a régressé de plus de 25% ».
Les différents programmes, notamment les campagnes successives de distribution de moustiquaires à imprégnation durable (MID), mis en place dans le cadre de la lutte contre le paludisme au Togo sont en train de porter leurs fruits. C’est ce qu’a rappelé le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique ce 25 avril 2021 lors de la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre cette maladie.
En effet, l’un des facteurs de ce que certains appellent une réussite dans la guerre enclenchée contre la maladie dans le pays, est la rapidité du test et la gratuité du traitement dans les centres de santé. La mesure a été prise il y a trois ans, l’objectif étant d’en finir à l’horizon 2023.
Conséquence, « l’incidence du paludisme a régressé de plus de 25% entre 2015 et 2018 et la mortalité a régressé de 8% sur la même période », souligne un rapport officiel sur la lutte contre le paludisme au Togo.
Le même document ajoute que « la mortalité spécifique due au paludisme est passée de 0,3‰ en 2011 à 0,12‰ en 2018. La létalité, quant à elle, est passée de 3,1% en 2011 à 2,4% en 2018 chez les adultes et de 6,5% à 3,5% chez les enfants de moins de 5 ans sur la même période ».
En avril 2019, l’Alliance mondiale pour la prévention du paludisme a décerné un prix au Togo. Ici et ailleurs, le fléau tue plusieurs personnes chaque année.