Le taux élevé de contrebande d’engrais vers le Burkina Faso et le Togo menace les progrès et le succès de l’initiative du gouvernement ghanéen “Planter pour l’alimentation et l’emploi (PFJ)”, a révélé le directeur des services agricoles au ministère ghanéen de l’Alimentation et de l’Agriculture (MoFA), Seth Osei-Akoto.
Le MoFA a identifié 21 districts et municipalités “à haut risque” dans cinq régions frontalières du pays voisin du Togo, comme des points chauds où la situation sévit.
S’adressant à la presse lors d’un dialogue politique et d’une sensibilisation sur la stratégie de mise en œuvre du PFJ 2021, Osei Akoto a déclaré que « le nombre de distributeurs d’engrais PFJ dans ces zones sera diminué pour réduire la menace ».
Il a indiqué que les auteurs ont installé un système complexe et utilisent divers moyens pour transporter les engrais à travers des points d’entrée non approuvés au Burkina Faso et au Togo.
« Dans le Nord, certains de ces passeurs chargent de l’engrais sur des ânes. Ces animaux peuvent entrer au Burkina Faso sans aide, pour livrer l’engrais. J’étais là; J’ai vu certaines de ces choses, mais je ne peux pas interroger les ânes », a-t-il révélé.
Le défi, a noté le responsable ghanéen, cause des millions de pertes financières et menace la sécurité alimentaire du Ghana.
Les autorités du pays ont donc lancé un appel pour un renforcement de collaboration avec les chefs traditionnels, les policiers, les groupes d’agriculteurs, les membres des assemblées et les citoyens afin de mettre fin à ce phénomène.
Que ce soit de l’engrais de contrebande ou pas, d:ailleurs c’est vous qui l’appelez ainsi, ça demeure de l’engrais pour enrichir le sol, comment alors cela peut – il saper la sécurité alimentaire? Dîtes -nous juste que vous ne trouvez pas pour votre compte plutôt
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