Le monde entier suit de près l’actualité politique qui se déroule au Mali, et la guerre diplomatique avec la France fait jaser plus d’un. Une bien malheureuse situation dont on responsabilise les institutions de la sous-région ouest africaine.
Le délégué général de l’Union des démocrates socialistes du Togo (UDS-Togo), Antoine Folly, n’est pas allé du dos de la cuillère pour dénoncer l’occupation des forces étrangères par les pays colonisateurs et la faiblesse des institutions sous régionales.
« Plus de 60 ans après nos indépendances, nous en sommes encore à confier la sécurité de nos compatriotes et de nos pays à des étrangers, à l’ancien pays qui nous a colonisé. Nous avons échoué », a-t-il indiqué.
Selon l’opposant togolais, le déploiement des Forces étrangères dans les pays francophones, en l’occurrence le Mali, traduit un « échec » des élites africaines.
Pour Antoine Folly, cette situation « devrait faire réfléchir toutes nos élites au pouvoir et dans l’opposition », avant de dénoncer pour une seconde fois, l’absence la Cedeao et la Cemac.
Pour finir, le leader de l’UDS-Togo s’est également prononcé sur la réaction de la ministre des Armées françaises, Florence Parly suite à la sortie du Premier ministre malien qui accusait la France d’avoir abandonné le Mali et engagé le retrait de la force Barkhane sans consultation.
« Si la ministre de l’armée française se permet de tenir un tel langage, c’est parce que, nous-mêmes, nous avons créé des situations qui l’autorisent à le faire », a déclaré Antoine Folly.