Une délégation de l’Union des forces de changement (UFC) a fait une tournée dans la région centrale du 19 au 21 novembre 2021. Elle a permis de rencontrer les membres des bureaux fédéraux et de leur restituer les activités parlementaires et celles du parti, entre autres.
A l’initiative de Sena Alipui, le troisième vice-président de l’Assemblée nationale, de Komi Agbanou, le président du gouvernement parlementaire de l’UFC, en concertation avec le bureau directeur du parti politique à la couleur jaune, une tournée a été entreprise dans la région centrale. Elle a débuté dans la soirée du vendredi 19 novembre pour prendre fin le dimanche 21.
La délégation, conduite par les deux députés cités plus haut, appuyés par Apélété Adjanon, le porte-parole du parti et d’Essonabinam Lokadi, le sixième vice-président, s’est rendue à Sokodé, à Djarkpenga, à Bassar, à Tchamba, à Soutouboua et à Blitta. Les visiteurs y ont donc échangé avec les membres ou cadres des bureaux fédéraux.
Dans chaque localité visitée, les participants ont suivi avec attention la restitution des activités parlementaires. Après avoir brossé la soixantaine des textes votés, Séna Alipui et Komi Agbanou ont mis un accent particulier sur une demi-dizaine de loi adoptées.
En effet, il a été question de la loi sur l’identification biométrique des personnes physiques. Elle assure au Togo la mise en place d’une base de données centrale, sécurisée et fiable qui sert de référence pour la vérification de l’identité des bénéficiaires des services publics, privés ou sociaux.
La troisième est relative aux réformes constitutionnelles et institutionnelles. Elle est d’autant plus importante qu’elle limite désormais tous les mandats électoraux dans le pays.
Le texte sur la décentralisation, structurant le Togo en deux collectivités, communes et régions, a permis l’organisation des élections locales et bientôt les régionales. Il assure la mise en place des organes élus locaux. Une sorte de démocratie à la base.
La quatrième loi abordée est relative à la programmation militaire. Elle dote le Togo de meilleurs moyens pour sécuriser l’ensemble du territoire, des personnes, des biens. Surtout dans le contexte actuel des menaces terroristes.
Et enfin, le dernier texte porte sur la déclaration des biens et des avoirs, visant à améliorer la bonne gouvernance et lutter contre la corruption.
L’autre moment clé de ces rencontres reste celui du compte rendu de la vie de l’Union des forces de changement, les difficultés que le parti traverse et ce qu’il faut faire pour dépasser ces obstacles et avancer vers l’objectif initial, celui de l’alternance politique au sommet de l’Etat.
Cette tournée fait dire à ses organisateurs que contrairement à ce qui se dit l’UFC reste un parti bien implanté un peu partout, dans les régions des Savanes, des Plateaux, de la centrale. Le défi aujourd’hui, concède Séna Alipui, est « qu’il y a un travail de remobilisation qui doit se faire et que nous avons entamé ».
« Nous ne s’arrêterons pas, nous allons continuer, donner un second souffle à notre parti, avec une approche plus policée, de dialogue, de compromis, pour faire avancer le Togo. Le Togo d’abord. Moins de clivage politiques et de divisions », ajoute le député.
Si la date des élections régionales n’est pas encore connue avec précision, elles auront lieu, néanmoins, l’année prochaine. C’est donc en prélude à ce scrutin que la formation politique, présidée par Gilchrist Olympio, fait des tournées destinées à remobiliser sa base. Pour prendre part au prochain processus électoral, « il faut que les bases fédérales soient en place, mais également prêtes », a indiqué le troisième vice-président de l’Assemblée nationale.