Je ne suis pas xénophobe, les Togolaises et les Togolais non plus, mais chacun de nous fait le constat amer que notre pays ne nous appartient pas du tout. Les faits sont si tangibles que même les yeux fermés, on peut les voir et les sentir à l’odorat comme dans la chaire.
Qu’il me soit permis de dire au prime abord “”que le développement d’un pays participe d’une conjugaison des efforts de sa population et des apports extérieurs””. Ceci, pour lever l’équivoque des déductions hâtives, tendancieuses et inutiles.
Nul n’ignore que dans notre pays, il est difficile, voire dangereux de se prononcer sur la gestion des affaires nationales, encore moins sur la gouvernance qu’en font les autorités Togolaises.
Oui, le Togo n’appartient vraiment pas aux Togolais, tant dans la forme que dans le fond.
Dans la forme : notre pays n’a été lui-même que de 1958 à 1963. Les maîtres autoproclamés ont pris le dessus après l’assassinat de Sylvanus OLYMPIO premier Président de notre pays, le 13 janvier 1963. Le premier des maîtres, la France, nous a enlevé la pierre angulaire de notre indépendance: notre monnaie en construction. Et, à partir de cet instant, notre pays a perdu son âme. Toute notre pensée, notre agir et nos projections sont téléguidés d’ailleurs pour des fins qui ne sont pas les nôtres.
Sur le fond : la situation est apocalyptique puisque rien, plus rien ne nous appartient désormais. Nos mines, nos régies financières, nos terres, nos eaux, nos forêts sont régentées d’une manière ou l’autre par des mains étrangères qui sont peu enclines à notre devenir et à notre bien-être. Pour illustration : il y a, à peine deux mois, la société AMINA, qui fabrique industriellement des mèches de cheveux, a, au mépris des textes et lois sur le travail, mis sur le carreau, près de quatre mille travailleurs sans aucune réaction énergique du ministère en charge du secteur. Pire, nous n’avons rien vu de la part, ni du chef du gouvernement, ni du chef de l’État. La trouvaille, c’est une lettre de demande de pardon que chaque agent licencié abusivement devait adresser aux responsables de AMINA, preuve que le Togolais est à la merci de ceux à qui il a gracieusement offert hospitalité.
Un autre fait non moins marquant : le grand marché d’Adawlato à Lomé incendié en 2013 pour mettre en difficulté des opposants au régime, n’appartient plus aux Togolais. Il suffit d’y faire un tour pour constater qu’un très grand nombre de boutiques, sinon, la presque totalité est détenue par des étrangers. Même le commerce de tissus pagnes naguère l’apanage des femmes togolaises est monopolisé aujourd’hui par des non Togolais.
Chanceux sont les Togolais aujourd’hui qui réussissent à louer une piaule, les propriétaires préférant des étrangers qui vont jusqu’à tripler le prix de la location en plus de payer une caution de deux ans.
Ne vous méprenez surtout pas, le Zémidjan (taxi moto) le seul métier auquel les Togolais peuvent s’adonner est entrain, lui aussi, d’être envahi par des étrangers.
Au Finish, tout nous échappe à un rythme effarant : les télécoms, les phosphates, les marbres, le clinker, les ciments, tout, même nos terres agricoles, tout nous file entre les doigts. Allez y savoir pourquoi les tomates en boîte importées contiennent un fort taux en teneur de plomb ? C’est dire qu’on laisse n’importe qui amener n’importe quoi sur le marché Togolais, les commerçants Togolais n’étant plus à la pointe de l’importation.
Aussi, qu’il ne vous arrive pas d’avoir mail à partir avec un de ces étrangers à qui on a bazardé notre pays, les juges, les officiers de gendarmerie et de police vous feront taire pour le pactole qu’ils ont reçu en dessous de table. En définitive, nous sommes devenus des étrangers dans notre propre pays puisqu’on pousse l’outroucude, la faim et la misère aidant à nous arracher aussi nos filles, nos soeurs et nos femmes sans la moindre once de morale, l’argent achetant tout. Ce n’est donc pas des affabulations que d’affirmer que, dans notre pays, les étrangers ont tous les droits et, nous les Togolais, nous les subissons sans pouvoir avoir la loi de notre côté. Pour en faire le constat, il suffit de circuler et d’observer. J’ai donc eu la désagréable surprise un jour au grand marché d’Adawlato de me voir rabrouer par un étranger vendeur de tissus de quitter devant son étalage alors que j’étais dans la rue. À ma réaction, il me dit sans gêne que je peux aller me plaindre où je veux. Tél, les Togolais, en véritables esclaves, sont traités par les dirigeants du pays et ceux qui sont venus s’installer chez nous.
Sérieusement, je croyais être seul à faire malheureusement un tel constat de mon pays, mais j’ai été rassuré par une vidéo que j’ai lue tout dernièrement sur certaines plateformes de Wathsapp et qui dit ceci, je cite : “”Le peuple togolais est composé d’individus nés sous la menace, qui grandissent sous la menace et qui meurent sous la menace. C’est dire, qu’il nait dans la peur, qu’il va à l’école primaire dans la peur, au collège et l’université dans la peur. Qu’il commence à travailler, s’il a la chance, dans la peur. On le tue alors même qu’il a peur. On le pleure en ayant peur….Le Togo est un pays encerclé par une brutalité physique, psychologique et spirituel…. Pendant de longues années, on tue, on emprisonne, on exile, on spolie sans que personne en Afrique, en Europe, en Amérique et en Asie ne daigne lui venir au secours….”” fin de citation.
Voilà des propos qui m’ont fait une fois encore verser des larmes sur ma chère patrie. Mais devrions-nous rester à l’étape de lamentation sans chercher à redorer le blason de notre pays englué depuis des décennies dans l’autoritarisme béat?
Il urge en effet de remettre notre pays à l’endroit, de remonter les bretelles du peuple dans la résignation dans laquelle il s’y est plongée attendant un hypothétique sauveur.
Quant aux gouvernants qui pensent qu’ils ont le droit de vie et de mort sur nous, ils ont tout à gagner en redonnant au peuple souverain du Togo, tous ses droits car un peuple même résigné, trouve toujours, tôt ou tard, les moyens de s’approprier les droits que lui seul délègue à qui il veut et quand il veut; et nul ne saurait priver indéfiniment un peuple de ce qui lui appartient.
Aux étrangers chez nous, la nécessité de respecter et le peuple et les lois de notre pays. Sur tous les cieux, un étranger n’a pas droit au foncier sauf cas exceptionnel. Mais à vouloir se mettre à notre place, est un danger à ne pas courir.
Attachés profondément à notre pays et aux valeurs humaines, osons prendre un nouveau départ, osons pour le Togo
Francis Pédro AMUZUN (Lomé le 24 novembre 2021)
Encore un togolais avec sa bouche de poison.En tout cas vous les togolais non vous êtes forts.tous les jours que Dieu fait vous surprenez le monde.Le fils de la maison ne conduit jamais les bœufs jamais.Qui est ce qui ont vendu les magasins aux étrangers?Que disent vos frères de la diaspora?tant que ce pouvoir continue de gouverner ce pays nous n allons jamais investir dans le pays parole de la diaspora et applaudit par l opposition.Alors que c est la guerre entre eux même opposition qui donne la longévité à ce pouvoir.On continue voilà ce que dit la parole divine.Un peuple qui ne se contente que sur le mensonge et qui ne vit que de ça ,un peuple qui emprunte sa propre voie ,Dieu dit je cite je mettrai la confusion entre ce peuple et tout ce qui va entreprendre ne lui réussira jamais Dieu va plus loin et dit qu il va laisser les étrangers venir piller les richesses de ce peuple et ceux-ci deviendront maître sur lui parole du seigneur.Togolais cessez vos bla-bla-bla ,cessez de crier,fermer vos bouches un peu Reflechissez par la tête. vérifier bien les nouvelles et les faits avant d ouvrir vos bouches vous mentez trop .On a dit qui est ce qui a dit?Aujourd hui la diaspora togolaise est devenue un satellite,ils inventent des choses comme s ils sont au pays.hier on nous disait ceci tout après l arrestation d Omolou qu il va bien. Aujourd hui on nous qu on lui a arraché son œil 👁 et que sa peau s enleve sur son corps come Si ce dernier est en prison pendant des années voilà en quoi le togolais se détruit lui .Le baobab est là continuer seulement et on verra