Jamais le quotidien des citoyens togolais n’a été aussi secoué : pouvoir d’achat inexistant, courbe sans cesse montante des prix de denrées alimentaires, incapacité de milliers de travailleurs de faire face à leurs charges quotidiennes.
Le ciel togolais est plus gris que jamais. La faute, on le sait bien, revient à la crise sanitaire venue mettre tout sens dessus dessous. En réaction, les autorités togolaises regardent faire, incapables qu’elles sont de compatir aux douleurs auxquelles sont réduites les populations. Pendant que le gouvernement Dogbé joue la montre pour on ne sait quelle raison, les dirigeants béninois, eux, passent à l’action.
Mi-décembre dernier, le porte-parole du gouvernement béninois Wilfried Léandre Houngbédji annonçait à la radio nationale la date de la mise en œuvre de la réforme relative à la revalorisation des salaires des travailleurs du Bénin. Réunis en Conseil des ministres mercredi 15 décembre 2021, Patrice Talon et son gouvernement ont approuvé le Programme d’Action du Gouvernement pour la période 2021-2026.
« Pour le Privé, le gouvernement va discuter avec le patronat pour voir dans quelle mesure relever le SMIG et conséquemment les autres niveaux de rémunération. Pour ceux du Public, le gouvernement discutera avec ses partenaires traditionnels que sont les centrales de confédérations syndicales afin de mettre en œuvre, cette réforme qui est attendue des travailleurs », avait alors expliqué le porte-parole sur les ondes.
L’Etat béninois entend, à travers cette mesure qui sera enclenchée en 2022, donner un coup de pouce au pouvoir d’achat des citoyens.
Combien de fois les citoyens togolais n’ont-ils pas souhaité qu’on revalorise leur minable SMIG afin non pas de vivre, mais de survivre ? Combien de fois les voix ne se sont pas élevées pour que l’exécutif togolais revoie ses priorités pour une vie sociale des populations plus idoine ? En 2015, Faure Gnassingbé mettait son point d’honneur à faire de son mandat celui social. Six ans après, les Togolais sont Gros Jean comme devant.
La précarité est devenue leur amie intime, pendant que les plus riches deviennent impunément plus riches.
Source: Le Correcteur
Aaaaaaaaah bon!!! Les togolais veulent qu on revalorise leur SMIG.Je reprends un extrait d un discours d un grand homme qui a dirigé le Togo de 1967 à 2005. Alors que ce grand homme revenait de Lagos au Nigeria ,il a eu une interview à l aéroport de Lomé il disait je cite: j ai le privilège de vous annoncer comme vous le saviez tous le choix du Togo pour organiser un sommet de l UA ceci dit je demande aux togolais de se ressaisir et cessez la pagaille, mettons nous au travail,cessons la grève et les marches ,si non le Togo va reculer 100 ans en arrière
L état du Togo de 1970 à 1989 ,réputé de suisse de l Afrique nos voisins venaient chercher de quoi survivre au Togo.le Bénin comme le Ghana.Le togolais vivait bien et très bien même Le president d alors payait le 13 mois aux travailleurs.Dans ces années dans la capitale togolaise c est à dire dans tous les coins et recoins s était très rare de voir un petit Togo faire de petit boulot,tous ces boulots étaient au main des béninois et des ghanéens (des cordonniers,la pêche,la mécanique,la vente du pétrole à lampe,la charpenterie et autres ) Le togolais était lui dans les fonctions publique et le gouvernement lançait les recrutements chaque année.Le peuple togolais ne savait rien faire à part rester au bureau..Voilà comment Eyadema avait pris soin des togolais et tout ce qu il a mis en œuvre a pris feu en 1990 parce que nos frères de la diaspora ont mal compris la civilisation impérialiste pour eux c est Eyadema et ses frères du Nord qui bloquent le vent de l Est .c est là que la chanson qu on connaît tous à été invité et la tête d Eyadema est mise à un prix.Et bien voilà les conséquences aux quelles nous faisons face ,Nous sommes aujourd’hui dans la merde c est maintenant à notre tour d aller chercher les petits boulot chez nos voisins.