Togo – Dissensions au sein de l’UNATROT : Voici l’intégralité de la déclaration du groupe Progrès Transport

Mercredi, le groupe Progrès Transport, composé des membres de l’Union nationale des transporteurs du Togo (UNATROT) était devant la presse. Objectifs, attirer l’attention de l’opinion et des autorités du pays sur la gestion calamiteuse de l’organisation. Avec un congrès électif à l’horizon, les syndiqués dénoncent avec vigueur, des “tentatives malveillantes pour torpiller l’avenir” du syndicat.

Déclaration liminaire

Les transporteurs membres de l’UNATROT lancent un appel au Bureau national sortant pour organiser un congrès électif selon les statuts et textes en vigueur.

Le 3 mai 2022 prochain, l’Union nationale des transporteurs du Togo (UNATROT) se réunira en congrès électif pour élire le prochain bureau devant conduire les destinées de notre organisation.

Cependant de sombres nuages planent à l’horizon et menacent dangereusement l’organisation et le déroulement pacifiques de ce rassemblement, mettant ainsi en péril l’avenir de l’UNATROT.

Le congrès, qui se profile à l’horizon, va se dérouler contrairement aux traditions statutaires qui régissent le fonctionnement de notre syndicat depuis sa création en 1964.

Le bureau sortant, avec à sa tête le président national El Hadj Aklesso AMAH, s’apprête une fois encore à sortir du cadre statutaire en vigueur pour imposer un bureau illégitime et illégal à l’UNATROT.

Des magouilles sont actuellement en préparation pour instaurer  une présidence régionale tournante à la tête de l’UNATROT, ce qui est contraire à nos statuts.

En sus de cette basse manœuvre parmi tant d’autres, l’organisation du congrès électif dans les conditions actuelles est totalement illégale et illégitime. Depuis plus de trois ans au moins voire cinq ou dix ans pour certains, les mandats des bureaux des sections préfectorales et des bureaux régionaux sont arrivés à forclusion et doivent être renouvelés avant le congrès électif du 3 mai prochain.  Car ce sont les délégués des sections qui élisent le bureau national.

Nous transporteurs membres de l’UNATROT,  réunis dans le groupe Progrès Transports, dénonçons avec vigueur ces tentatives malveillantes pour torpiller l’avenir de notre syndicat et lui imposer un homme de paille chargé de continuer la  politique de mauvaise gestion instaurée depuis dix ans par le bureau sortant ; une politique faite de délitement de notre syndicat, et de détournement de ses biens au profit d’intérêts privés inavoués.

Nous exigeons de tous les acteurs de se conformer aux textes en vigueur conformément à l’Assemblée générale statutaire qui s’est déroulée  à Atakpame le 9 septembre 2014.

Lançons un appel pressant au président national sortant El Hadj Shérif Aklisso Amah de se ressaisir pour éviter à l’association qu’il a eu à diriger pendant les dix dernières années, de sombrer totalement.

Demandons au président El Hadj Shérif Aklisso Amah de revenir au bon sens  et  à la légalité, en organisant les élections dans les sections préfectorales dans les plus brefs délais.

Lançons un vibrant appel à son Excellence le Président de la République, au Gouvernement, au  Ministre des Transports, au Ministre du Travail et du Dialogue social, et au Ministre de la Sécurité et de la Protection civile, pour agir vite afin d’arrêter la spirale infernale dans laquelle l’UNATROT est plongée depuis dix ans.

Demandons aux transporteurs togolais de rester mobilisés  pour des actions ultérieures.

Le Togo est un pays de Paix et de Sécurité, épine dorsale de la politique de développement du gouvernement. Nous ne tolérerons jamais le désordre que le bureau national sortant et son président veulent créer, tout comme ils ont eu à le faire par le passé en envoyant une milice armée agresser le 12 avril 2021,  des transporteurs au siège de l’UNATROT.

L’avenir de l’UNATROT est en jeu.  Il est temps de moderniser  ce syndicat afin qu’il participe pleinement au développement du Togo, comme le font ses voisins du Niger et du Burkina Faso. Des études ont montré qu’avec les cotisations des membres, notre syndicat pourrait apporter plus à l’économie nationale et à la sécurité des populations, et au Gouvernement.

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