Lentement mais sûrement, celui que certains appellent affectueusement Arobase s’active pour trouver sa place dans un monde de plus en plus concurrentiel sur le plan local.
Emmanuel Koffi Adokou, à l’état-civil, donne l’impression comme si son talent peut être collé à la citation de Pierre Corneille selon laquelle « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le monde des années », c’est-à-dire que les gens qui ont de dons naturels, leurs talents se dévoile avant même la maturité.
En l’espèce, tout porte à le croire. Aujourd’hui, âgé seulement de 25 ans, Arobase a une bonne expérience dans la réalisation, la production, la mise en scène. De telle sorte qu’il a fondé le Luciole cinemarketing production Sarl U en 2014, certifié l’année dernière, en 2021.
Il s’agit d’une société de production de films dont la particularité est qu’elle fait dans le marketing réseau dans le cinéma. Si elle dispose également en son sein un centre d’entraînement et de formation, elle compte à ce jour une trentaine d’acteurs togolais, une demi-dizaine gabonais, deux ivoiriens qui y ont suivi une formation.
« L’objectif de Luciole cinemarketing production Sarl U est de produire des films, aider les jeunes à se faire former ou renforcer leurs capacités », décline humblement M. Adokou, ajoutant qu’il est à la recherche de partenaires pour mieux développer sa jeune structure cinématographique.
« Nous sommes une société sérieuse. Nous avons fait nos preuves. Non seulement tous nos films sont enregistrés au Bureau togolais des droits d’auteur (BUTODRA), mais aussi nous donnons la possibilité à toute personne désireuse de faire carrière dans le cinéma de pouvoir le faire », enchaîne ce jeune producteur passé par l’école de Joël Misseboukpo, le promoteur du Festival de cinéma de Lomé (FESCILOM).
Emmanuel Koffi Adokou est l’auteur de plusieurs films diffusés sur la télévision RTDS au Togo. Il réalise également des séries dont la dernière, baptisée Azizo (fumée en français), en cours de tournage, et qui va sortir cette année.
Merci à l équipe ici Lomé