L’Union des forces de changement (UFC), créée le 1er février 1992 à la suite de la fusion de plusieurs formations politiques et incarné depuis lors par Dr Gilchrist Olympio, fête ses noces de perle.
1er février 1992-1er février 2022. Cela fait trois décennies exactement que l’UFC a été porté sur les fonts baptismaux. Ce parti politique se réclamant de l’héritage de la philosophie politique des pères de l’indépendance, obtenue le 27 avril 1960, a vu donc le jour au lendemain de la fameuse conférence nationale souveraine (CNS), tenue du 8 juillet au 28 août 1991 à Lomé, la capitale du Togo.
Il est, en réalité, l’émanation de la fusion de plusieurs partis, notamment l’Unité togolaise et réconciliation (UTR), le Mouvement togolais pour la démocratie (MTD), le Parti pour la démocratie et l’union (PDU), l’Union pour la démocratie et la solidarité (UDS), le Parti des forces de changement (PFC), l’Alliance togolaise pour la démocratie (ATD), la Social-démocratie togolaise (SDT), le Front pour la conquête et la défense de la démocratie au Togo (FCDDT).
Dr Gilchrist Olympio et sa suite ont traversé beaucoup d’évènements sous les couleurs de l’Union des forces de changement. De l’attentat de Soudou (5 mai 1992) à la politique de boycott des élections en passant par la participation aux scrutins, à la signature en 2010 de l’accord dit des braves, entre autres.
Ce dernier suscite de l’incompréhension et engendre la scission de l’UFC. Une partie de ses anciens cadres sont partis fonder l’Alliance nationale pour le changement (ANC). Conséquence immédiate, la débâcle aux élections législatives de 2013.
Depuis les dernières législatives (2018), le parti de Gilchrist Olympio est devenu la première force de l’opposition à l’Assemblée nationale, selon lesrésultats proclamés par la Cour constitutionnelle.
Pour marquer cet anniversaire, une série d’émissions sont concoctées au programme. D’abord dans la matinée de ce mardi 1er février, le député Séna Alipui, le troisième vice-président du Parlement, fait une intervention sur une radio privée de la place sur le thème « UFC : Bilan et perspectives ».
Ensuite à partir de midi trente, une messe d’action de grâce sera dite à l’Eglise Catholique Saint Augustin d’Amoutiévé. Et enfin, dans la soirée, Maître Jean-Claude Homawoo parlera dans une émission télévisée de la problématique « L’UFC hier, aujourd’hui et demain ».
Certains de ses cadres s’activent sur le terrain depuis quelques mois dans l’optique de redynamiser ses fédérations en prélude aux prochaines élections régionales qui auront lieu cette année. L’objectif, œuvrer et s’employer pour que l’UFC retrouve ses lettres de noblesse.