Une écolière enlevée et devenue victime d’abus sexuels au Togo, a retrouvé sa famille au Burkina Faso après qu’une opération d’Interpol l’a secourue, a annoncé lundi la police internationale dans un communiqué.
La jeune fille de 17 ans a disparu en janvier et a été identifiée comme une victime potentielle de la traite lors d’une répression mondiale menée par Interpol – Opération Weka II – contre des groupes criminels derrière le trafic de migrants et la traite des êtres humains dans plus de 40 pays.
“Au-delà de notre devoir professionnel de protéger les personnes vulnérables contre toutes les formes d’abus, c’est une satisfaction personnelle d’avoir secouru cette jeune fille, qui était abusée et exploitée sexuellement sur notre territoire”, a déclaré le commissaire principal Akakpo, chef du Bureau central national (BCN) d’Interpol à Lomé.
La jeune fille a secrètement utilisé l’un des téléphones portables du ravisseur pour appeler ses parents qui ont ensuite informé les autorités burkinabé qu’elle avait été enlevée et qu’elle avait appelé depuis un numéro au Togo.
Le numéro de portable a ensuite été retracé jusqu’à l’endroit où le jeune de 17 ans était retenu captif au Togo.
“Grâce aux capacités policières et à la coopération d’Interpol, la jeune fille a retrouvé sa famille au Burkina Faso”, a ajouté Akakpo.
Le personnel du BCN de Lomé a accompagné la jeune fille à son vol de retour au Burkina Faso vendredi, où elle a finalement retrouvé sa famille près de sept mois plus tard.
Un homme soupçonné d’être impliqué dans l’enlèvement de la jeune fille a été arrêté au Togo pour exploitation sexuelle d’un mineur.
Le criminel n’a ni nom ni visage?
Tel est la question