CEDEAO : Conakry réduit le président en exercice de l’espace communautaire Umaru Embalo à «un guignol»
Certains Chefs d’États de la CEDEAO ne décolèrent pas contre les militaires au Burkina, au Mali et en Guinée. Ils cherchent par tous les moyens à les évincer du pouvoir pour la simple raison que ceux-ci refusent de se laisser dicter les conduites à tenir afin de rétablir l’ordre constitutionnel dans leurs pays respectifs.
La dernière sortie en date du président de la Guinée Bissau Umaru Sissoko Embalo n’est pas du goût des autorités de transition de la Guinée qui sont montées au créneau pour fustiger les propos tenus par le président en exercice de la CEDEAO qui non seulement a eu l’outrecuidance de convoquer une réunion de l‘organisation à New-York hors des terres ouest-africaines, mais de proférer des menaces de sanctions contre la Guinée et le Mali. Ce qui n’est pas du goût des autorités guinéennes qui, dans un communiqué lu par le Secrétaire général de la présidence, ont appelé Embalo à ses responsabilités et à des réserves en ce qui concerne la Guinée.
Et comme cela ne suffisait pas, c’est le Premier ministre guinéen Bernard Goumou lui-même qui a pris la parole pour qualifier le président guinéen «d’amuseur public»:
«Nous avons constaté avec étonnement et exaspération la nouvelle sortie de l’amuseur public de Bissau, un guignol dans le manteau d’homme d’État» va-t-il écrit..
Comme on le constate la tension monte dans la sous-région et ce ne sont pas les propos va-t’en guerre qui vont calmer les colonels soucieux de la souveraineté de leurs pays dans les prises de décision les concernant.
Anani Sossou
Les africains se réveillent et j’en suis ravi.