Togbui Zéwouto, après la case prison, a fait sa première sortie officielle à travers une visite chez Togbui Dagban Ayivon IV. Une rencontre à l’issue de laquelle l’hôte a annoncé la tenue d’un important évènement avant la fin de l’année à Lomé.
Kossi Edem Wodedzou, plus connu sous le nom de Togbui Zéwouto, libéré après 18 mois passés à la prison, a fait sa première sortie publique ce dimanche 9 octobre 2022 en se rendant, avec sa suite, chez Togbui Dagban-Ayivon IV à Bè Beach à Lomé.
Bien que les deux ne se connaissent pas avant, le second a beaucoup œuvré pour libération du premier, lorsque celui-ci était interpellé et placé sous mandat de dépôt dans une affaire qu’il serait superfétatoire d’y revenir ici.
Ce qu’il faut retenir de cette rencontre est qu’elle s’est déroulée dans un après-midi, dans une ambiance solennelle, empreinte de symboles rituels.
Aujourd’hui libre, Togbui Zéwouto n’a rien perdu de sa verve, continuant de pourfendre les religions importées.
Le chef traditionnel d’Adakpamé, lui, a insisté sur l’importance qu’il faut accorder aux valeurs africaines. En effet, a-t-il résumé, « Il faut une lutte pour l’éveil des peuples qui ont été endoctrinés et entretenus dans l’obscurantisme au moment où nos valeurs ancestrales se fanent ».
Et de poursuivre : « La rencontre avec Togbui Zéwouto revêt un symbole, des retrouvailles pour raccorder les violons de sorte qu’on aille en phase pour que les populations sachent que l’heure est venue pour des résultats immédiats et non hypothétiques. Lorsque vous prônez une doctrine dont les effets ne sont pas visibles, probants, il faut exercer l’épreuve du doute pour être philosophe, et avoir de l’ambition psychique et beaucoup plus spirituelle. Nous devons être nous-mêmes, et non ce que les autres souhaitent à notre place. Nous lançons un appel, que les africains se réveillent enfin pour rechercher le résultat et revenir à la source ».
M. Dagban-Ayivon a souligné qu’aujourd’hui, l’heure est venue d’« opérer une transformation dans le sens de l’évolution afin de la cadrer avec les réalités du moment, convaincu qu’ « il y a tout dans la tradition africaine ».
En clair, « il faut se remettre en cause pour être en phase avec les nouvelles donnes », a-t-il également indiqué, annonçant dans la foulée la tenue, tout prochainement, d’une grande rencontre africaine en terre togolaise avec la participation de plusieurs groupes d’éveil. Son objectif, inciter et encourager à un retour à la source.