Togo-Trêve entre l’EPAM et les femmes revendeuses de légumes

Le bras de fer entre l’Établissement Public Autonome pour l’Exploitation des Marchés (EPAM) et les femmes grossistes de légumes au grand marché de Lomé connait une fin.

Auprès des autorités, les femmes revendeuses de légumes se sont exprimées sur leur sujet discorde avec l’EPAM, lequel portait sur leur délocalisation des sites de l’Abattoir et d’Atikpodji (Grand marrché de Lomé) sur un nouveau lieu aménagé à Bè-Klikamé.

Ces discussions engagées par le ministère en charge de l’Administration territoriale ont débouché sur la prise en compte des préoccupations des femmes grossistes de légumes par rapport au nouveau site.

Situation géographique du nouveau site, denrées périssables, nouveau site trop restreint, telles sont, entre autres, les inquiétudes évoquées par ces femmes à qui un moratoire de 09 mois a été donné pour définitivement libérer les sites de l’Abattoir et d’Atikpodji.

« On a échangé avec le Ministre qui nous a fait confié qu’il comprenait nos inquiétudes. Il a fait savoir que ce délogement était important et qu’il faudra qu’on y pense. Aussi, le ministre a expliqué que les sites que nous proposons ne sont pas disponibles. L’Etat n’a vraiment plus un autre endroit à part ce qu’il propose. Le Ministre Boukpessi a ensuite annoncé qu’il rallonge le délai pour nous de libérer le site Abattoir pour Klikamè encore de 09 mois, le temps que des solutions soient trouvées à Klikamè par rapport à nos inquiétudes pour favoriser le déroulement de nos activités », a confié la porte-parole des grossistes de tomates.

0 thoughts on “Togo-Trêve entre l’EPAM et les femmes revendeuses de légumes

  1. L’EPAM prend en compte les préoccupations des femmes grossistes de légumes du grand marché de Lomé. Comme le disaient si bien la représentante des femmes grossistes de légumes, il ne s’agit pas d’un bras de fer mais d’une plaidoirie pour que l’autorité puisse bien revoir ce décision de de relocalisation avant son effectivité. Afin de trouver une solution définitive à cette affaire, un moratoire de 9 mois a été décidé le temps qu’une solution soit trouvée aux inquiétudes des bonnes dames. Il faut saluer cette décision de l’autorité qui permet éviter des tensions dans cette filière qui est constituée mine de rien d’un grand nombre de nos compatriotes. vivement que les uns et les autres puissent parvenir à une solution concertée. 

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