Le ministre délégué auprès du ministre camerounais de la Justice a été condamné par le Tribunal de Paris pour « injures racistes », apprend-on du site d’informations africanews.com. Monsieur Jean de Dieu Momo a écopé de 1.000 euros d’amende et a été condamné à verser 4.000 euros de dommages et intérêts et 2.000 euros au titre des frais de justice à sa victime.
Tout est parti d’une publication du ministre le 1er Mai 2020 sur une collègue avocat Me Félicité Esther Zeifman dans un groupe WhatsApp réunissant des avocats et juristes d’origine camerounaise. « Laissez-moi avec la guenon qu’on termine cette querelle », c’est en substance ce qu’avait écrit M. Jean de Dieu Momo qui poussera le bouchon encore plus loin quelques jours plus tard sur Facebook, cette fois-ci où il a qualifié sa victime de “primate” sur sa page Facebook, fustigeant son “nom d’emprunt étranger” (en réalité son nom marital) et l’accusant d'”escroquerie intellectuelle à ciel ouvert”.
Lors de l’audience au tribunal judiciaire de Paris, le 27 septembre, Me Félicité Zeifman a expliqué qu’elle ne connaissait pas personnellement le ministre, mais qu’il développait une particulière animosité à son égard parce qu’elle était la fille d’une personnalité importante du Cameroun et qu’elle se positionnait comme une opposante au pouvoir en place.
Malgré que la défense du ministre ait nié tout idée de raciste, le Tribunal judiciaire de Paris a retenu la charge d’’injures racistes contre celui-ci et l’a condamné à cet effet.
Il faut préciser que M. Jean de Dieu Momo s’était présenté comme candidat aux élections présidentielles de 2011 au Cameroun contre Paul Biya avant d’intégrer le gouvernement du Premier ministre Joseph Dion Ngute en janvier 2019.
Apprenons dans cette vie à être humblr et prendre les autres comme sois même