Selon des informations rapportées par Radio France Internationale (RFI), la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ne compte pas sanctionner le Mali malgré la fin de son ultimatum ordonné à cet Etat pour libérer les soldats ivoiriens arrêtés et détenus à Bamako.
Des diplomates de l’institution sous-régionale auraient confié que les Chefs d’Etats de la CEDEAO ne comptent pas pour le moment sanctionner le Mali, alors même que le 1er janvier 2023 date butoir indiquée pour libérer purement et simplement les 46 soldats ivoiriens encore détenus à Bamako est déjà passée.
Il semblerait que le volt face de la CEDEAO serait motivé par deux évènements :
D’abord l’accélération de la procédure judiciaire enclenchée contre lesdits soldats, laquelle procédure a d’ailleurs abouti en fin de semaine passée à leur condamnation à 20 ans de réclusion criminelle. L’institution communautaire voit en cette accélération une volonté des autorités maliennes de « libérer ces soldats » très prochainement par une « hypothétique grâce présidentielle ». En somme, la CEDEAO reste et demeure suspendu au désidérata du Colonel Assimi Goïta, Chef de la transition malienne.
Ensuite, la CEDEAO aurait réduit ses ardeurs en raison de l’amélioration des relations diplomatiques entre le Mali et la Côte d’ivoire. Sur ce dernier aspect, cette analyse donne amplement raison à ceux qui voyaient derrière les agitations de la CEDEAO, les « mains noires » du Président ivoirien Alassane Ouattara.
Il est ainsi raisonnable de se demander si cette CEDEAO est réellement objective et conséquente envers elle-même. Désavouée déjà par une majeure partie de l’opinion publique ouest africaine, cette institution commence par se déjuger elle-même.
Ces malheureux Maliens, ils vont souffrir. Ils croeint qu’ils se liberent ainsi. Ils perirons sous la jointe
Tu n’as mm pas honte de dire ses sottises ..
tu fais partie de ceux qui ne refléchissent pas plus loin que leur nez. dommage et désolé
Pas jointe, mais JUNTE.