Ce jeudi 9 mars, 26 militants du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), accusés de « trouble à l’ordre public », ont été condamnés à deux ans de prison ferme. Mais Amnesty International demande que cette peine soit annulée et qu’ils soient libérés.
Les mis en cause ont été condamnés après qu’ils ont accompagné un des leurs à la justice. Cette décision serait injuste.
« On a trouvé cette arrestation comme étant arbitraire parce que l’État de Côte d’Ivoire, au niveau des tests, nous avons une très bonne réputation. Nous avons ratifié la plupart des conventions que ce soit internationales que ce soit ou non régionales », déplore Delmas Kokou, le directeur exécutif d’Amnesty Côte d’Ivoire.
Ce dernier ajoute : « Mieux, nous avons la Constitution de 2016 qui garantit particulièrement les droits et les devoirs des citoyens. Nous avons été le premier pays africain à avoir une loi pour les défenseurs des droits humains. C’est-à-dire que, de l’extérieur, la Côte d’Ivoire, c’est un paradis, c’est un pays où les individus peuvent exprimer leurs droits, peuvent manifester pacifiquement sans être inquiétés ».
Selon ce défenseur, « c’est l’inverse que nous constatons parce que, pour le cas qui est là, ces 26 personnes qui ont accompagné leur ami pour aller répondre à une convocation, ces personnes ont été condamnées à 2 ans de prison ». Raison pour laquelle il appelle leur « libération immédiate et sans condition » avec demande « l’annulation de la condamnation des 26 personnes ».