C’est au cours d’une conférence de ce mardi 11 avril à Bamako, 24 heures après sa libération, que le confrère donne son opinion sur son enlèvement intervenu quelques jours plutôt alors qu’il voulait monter dans son véhicule.
Le jeudi 6 avril, des hommes armés enlèvent Aliou Touré, le directeur de publication du journal ‘’Le Démocrate’’. Ce dernier a retrouvé sa liberté ce lundi 10 avril. Le lendemain, il s’est présenté devant la presse pour répondre à quelques questions de ses confrères.
« Quand on peut disparaître ainsi, les auteurs de ces pratiques, que ce soient des groupes officiels ou officieux, n’honorent ni la République ni la démocratie et ça ne sert pas la transition », souligne-t-il d’abord.
Et d’enchaîner : « Aimer son pays, c’est protéger son image. Aimer son pays, c’est éviter aussi que des comportements négatifs soient projetés vers le monde extérieur ».
En clair, à ce jour, il n’a aucune idée de qui sont ses ravisseurs ni où il a été détenu. C’est ce que résume celui qui est également le président de la Maison de la presse de Bamako, son confrère donc : « De toute façon, quel que soit l’auteur de cette pratique, un doigt accusateur sera porté sur l’État qui a la responsabilité de nous protéger ».
Le Mali connaît une instabilité sur le plan politique. Depuis 2020, il est dirigé par une junte, incarnée par le Colonel Assimi Goïta.
0 thoughts on “Mali- Le journaliste Aliou Touré parle après sa libération”