Togo-Pugilat au CAR : Les partis politiques en Afrique ne résistent pas au départ de leur chef

Nous disons : la pousse des partis politiques comme des champignons (alors que le travail de démocratisation n’est pas abouti et qu’aucun consensus sur le système politique adapté aux réalités de l’Afrique n’est encore trouvé) est une anomalie politique.

Vis-à-vis de cette posture, certains de nos compatriotes soutiennent que nous partons en guerre contre les partis politiques.

La scène hilarante et humiliante que vient de jouer le CAR, parti jadis le mieux conceptualisé et implémenté au Togo, démontre une fois encore que ces regroupements sont une vraie calamité, une terrible catastrophe naturelle, un nid d’infection de tous genres pour le Togo et l’Afrique.

Elle confirme aussi l’affirmation selon laquelle « les partis en Afrique ne survivent pas au départ de leur chef », Président A. WADE.

Comment peut-il en être autrement, quand on sait que ces familles politiques sont gérées comme une épicerie de maison, où la relève est piétinée, malformée, écartée ou servie comme un commis, un pion qu’on utilise pour déstabiliser ceux qui portent d’autres courants ?

Pour servir à quelque chose de crédible, la jeunesse alternative togolaise ne doit plus perdre son temps avec ces choses-là.

Et elle n’a qu’un choix pour y arriver :

Claquer la porte de ces partis, laisser la coquille vide à la vieille-garde et construire ensemble un mouvement politique à la hauteur des défis qui attendent l’Afrique.

Cette jeunesse est capable de faire ce travail ; elle doit seulement avoir confiance en elle, cultiver l’humilité, l’envie de toujours apprendre et d’exceller.

De toutes les façons, les partis politiques mourront d’eux-mêmes à la mort de leur maître absolu.

Mieux vaut donc pour la relève d’aller voir ailleurs pendant qu’il est encore temps, au lieu de rester là à mourir politiquement avec eux.

À moins que cette jeunesse conduise une révolution de palais, démocratise et renforce complètement ces clans politiques.

Se. O. T. ASAFO

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