Face à une insécurité croissante provoquée par les attaques terroristes, sept pays d’Afrique de l’Ouest dont le Togo bénéficieront d’un appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), alors que l’organisation appelle à une collaboration forte entre les États et le secteur privé pour aider à lutter contre les menaces qui compromettent la paix, la sécurité et le développement dans la sous-région.
C’est ce qu’a révélé cette semaine la représentante de PNUD résidente au Ghana, le Dr Angela Lusigi, lors du lancement d’un projet intitulé : “Prévention de l’extrémisme violent, de la radicalisation et de la prolifération des armes légères au Sahel et dans les pays côtiers adjacents en Afrique de l’Ouest”.
Le projet d’un an, dans le cadre du Fonds de partenariat Japon-PNUD, est mis en œuvre par le Centre international de formation au maintien de la paix Kofi Annan (KAIPTC) en partenariat avec le gouvernement du Japon et le PNUD.
Le Dr Lusigi a évoqué la prolifération des armes légères et de petit calibre, affirmant qu’elles étaient au cœur de la montée de la violence criminelle organisée, des insurrections et des activités terroristes au Sahel.
« Pour garantir une sous-région ouest-africaine stable, nous avons besoin d’une collaboration et de partenariats plus efficaces au-delà des frontières pour traiter efficacement les causes profondes et éradiquer la double menace de l’extrémisme violent et de la prolifération des armes légères », a-t-elle déclaré.
Le projet vise à améliorer le partage des connaissances et des informations entre le personnel de sécurité et les acteurs de la société civile dans la prévention et la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme violent et la prolifération, les détournements et le trafic d’armes légères dans sept pays d’Afrique de l’Ouest grâce au renforcement des capacités, à la formation de formateurs et à un séminaire de politique et de partage d’expériences. Les pays sont le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Mali et le Burkina Faso.
L’initiative prévoit également de la logistique en termes de motos pour quatre des sept pays participants, en particulier ceux des zones frontalières, afin d’améliorer l’efficacité de leur travail.
Pas plus tard que le 09 juin dernier, un accord de financement a été établi entre le Japon et les Forces Armées Togolaises pour la mise en œuvre de la deuxième phase du Projet de Renforcement des Capacités du Centre d’Entrainement aux Opérations de Maintien de la Paix (PRC-CEOMP).