Le traitement fait par la France des coups d’Etats militaires sur le continent n’est visiblement pas identique pour tous les Etats. Avec le putsch intervenu au Gabon il y a quelques jours, les autorités et médias français semblent plus accommodants. Est-ce un changement de stratégie ? Ou plutôt une stratégie dans la vieille stratégie ?
Depuis le coup d’Etat qui a vu l’accession au pouvoir du Général Brice Oligui Nguema au Gabon, de nombreux observateurs demeurent dubitatifs sur une rupture ou du moins une profonde et véritable refondation des relations avec la France qui était un allié du régime des Bongo. A en croire les scènes de liesse populaire observées après l’éviction d’Ali Bongo, les Gabonais sont heureux de voir les « Bongo » dégagés du palais présidentiel même si le nouveau locataire est un habitué des lieux.
Mais au-delà de toutes ces analyses, l’attitude de « deux poids deux mesures » des autorités françaises est assez intrigante, ce qui est d’ailleurs dénoncé par le Général Brice Brice Oligui Nguema qui a fait référence à la complaisance de l’Hexagone envers le fils d’Idriss Déby. Alors qu’Emmanuel Macron et son administration affichent une fermeté incompréhensible à l’égard des Etats du sahel comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ils sont plus conciliants avec la junte militaire gabonaise. Mieux le traitement des informations venues des militaires gabonais au pouvoir par les médias français n’a pas la même connotation que celles venant du Sahel.
A peine nommé, le nouveau Premier ministre gabonais, l’opposant Raymond Ndong Sima a pu accorder un entretien à un média français bien implanté en Afrique. Alors que le Premier ministre nigérien Ali Lamine Zeine, nommé par les militaires est plutôt considéré comme un « torpilleur de la démocratie ».
Au regard de tout cela, doit-on croire que la France a tiré les leçons de l’échec de sa politique paternaliste, croyant pouvoir imposer son dictat habillé de principes démocratiques au sahel ? On n’aurait pas totalement tort d’y croire si on s’appuie sur les nécessités pour les pays occidentaux de conserver une once d’influence en Afrique. En tout cas, le Gabon sortira difficilement de l’étau français.
Quand Macron se croit au dessus de tout et de tous, alors oui, il ne reste que la honte lorsque les choses commencent à vous échapper et a mal tourner.
La France du gamin Macron commence a tout perdre en Afrique. Le réveil stratégique de Macron est trop peu et trop tard au Gabon et partout Afrique francophone.
En passant, qui a des nouvelles de Mohamed Bazoum et de Sylvain Itté? Hihi, personne! Certainement que Macron a de leurs nouvelles. Tchrrr!
Cela veut dire que les paroles de Macron n’impressionnent plus aucun jeune africain.
Dehors la France!
Qu’est-ce qui vous fait croire que Macron a retenu une quelconque leçon ? Il se trouve simplement que Brice Clotaire ou les Gabonais n’ont pas encore touché les points qui font pousser des cris d’ados : drapeaux russes, base militaire, CFA.
Car si tout le monde s’accorde à dire qu’il n’y a pas de guerre au Gabon contrairement au sahel, il serait logique de ne plus avoir de base militaire au Gabon. Puisqu’il n’y a pas de guerre là-bas. Et il n’y a pas plus légitime qu’un militaire pour prendre une pareille décision qui concerne directement les affaires militaires.
Si j’ai un seul conseil à donner à M. Oligui, c’est de séjourner 1 semaine à Dubai ou au Qatar, non pas pour dépenser futilement, un peu plus de sa fortune amassée sous les Bongo dont il fait partie.
Si j’ai un seul conseil à donner à M. Oligui, c’est de prendre un cahier de 200 pages grand format, un stylo à bille et un tabouret et prendre un avion pour le golfe persique. Après avoir sollicité un entretien avec les dirigeants de Dubaï et du Qatar pour leur demander humblement un cours d’étude politique. IIs pourront lui expliquer comment ils ont fait pour développer leurs pays. Le Gabon est mille fois plus riche que ces pays.