Les milliards de francs CFA détournés par la famille Bongo au détriment du peuple gabonais ont servi en partie à acquérir des biens meubles et immeubles un peu partout en Europe. En France, les 28 propriétés de haut standing répertoriées à Paris sont convoitées par certains élus locaux de la ville qui désirent les récupérer pour en faire des logements sociaux.
L’usage que font les « criminels en col blanc » des fonds publics détournés en Afrique est un secret de polichinelle. Si ces fonds ne sont pas déposés sur des comptes en banque dans les pays occidentaux, ils font l’objet de blanchiment à travers l’acquisition de biens immeubles en Europe, en Amérique et tout récemment en Asie et au Moyen-Orient.
Le dernier mode opératoire devenu classique est celui utilisé par la famille Bongo dont le règne de plus de deux générations a été récemment interrompu par l’armée gabonaise. Après des investigations et procédures judiciaires dans lesquelles Transparency International s’est constituée partie civile, il s’est avéré que les Bongo se sont constitués un énorme patrimoine immobilier en France.
Parmi ces immeubles, il y a une trentaine de haut standing dans la capitale française. Le 03 Octobre prochain, des élus locaux de la ville de Paris vont présenter en Conseil Municipal une requête tendant à attribuer ces prestigieux immeubles à ladite ville en vue d’être utilisés comme logement sociaux.
Cette initiative ne fait évidemment pas l’unanimité, que ce soit du côté de la France ou celui du Gabon. A Libreville, le ministre de l’Économie et des participations du gouvernement de transition, Mays Mouissi a réagi : « À quel titre des biens supposés mal acquis au détriment du peuple gabonais deviendraient la propriété de la ville de Paris au point qu’il soit envisagé de les transformer en logements sociaux, sans même en référer aux autorités Gabonaises ? ».
Pour Transparenncy Iinternational, ces biens devraient « être confisqués [et] rendus à ceux à qui ils appartiennent : les Gabonais ».
Somme toute, s’approprier de biens acquis par des moyens frauduleux, ne serait-ce pas se rendre coupable du délit de recel ? L’initiative entreprise par ces élus locaux français pourrait tout simplement recevoir cette qualification.
La mairie veut s’approprier les immeubles mal acquis par les pygmées Bongo au détriment du peuple Gabonais ??? Ça s’appelle du vol!!! Ces biens mal acquis doivent tout simplement être rétrocéder au Gabon qui en fera bon usage !!! Ce sont des milliards de FCFA en jeu qui peuvent être utilisés pour le bien-être des Gabonais !!!
Mais les élus français, êtes vous tombés sur la tête ? Cette affaire de biens mal acquis n’a pas encore donné son épilogue et vous voulez vous en approprier; est-ce une façon de vous approprier ces biens sans pour autant payer à l’état gabonais en prétextant de vous en servir pour loger des français en recherche de logements? C’est un peu tiré par les cheveux tout de même!
Le coloniatianisme est fini, Rendez les bien au peuple gabonais
Un crime contre les peuple Gabonais le Togo 🇹🇬 next sur la liste Rouge des presidents dictateurs et predateurs.
Voilà de soi-disant élus français, qui revendiquent des biens immobiliers appartenant à la famille Bongo dont leurs propres médias disent clairement que ces biens ont été volé au Peuple Gabonais. Bizarrement, ces élus veulent s’approprier lesdits biens. Cela n’a pas de sens. La logique veut que s’il est avéré que ces propriétés viennent des détournements des fonds publics gabonais alors il faut rendre à César, ce qui est à César. Il faut retourner ces fonds au trésor public gabonais tout simplement. Chercher à faire autre chose n’est que des tentatives de voles un point un trait.