Parmi les allocutions qui ont marqué cette 78ème Session ordinaire des Nations-Unies à New York, figure indéniablement celle du ministre togolais des Affaires étrangères, Prof. Robert Dussey. Mais après ce discours très « panafricaniste », on se demande comment l’actuel régime au Togo pourra désormais justifier son refus à toute alternance politique au sommet de l’Etat.
Ce serait faire preuve de malhonnêteté intellectuelle que de ne pas reconnaitre la solennité du discours du Professeur Robert Dussey à la tribune des Nations-Unies le 21 Septembre dernier. Sans aucune connaissance du gouvernement auquel il appartient, il serait facile de croire que le Togo occupe les premiers rangs mondiaux en matière de démocratie et de promotion de la bonne gouvernance.
Quand le ministre Robert Dussey avec un ton ferme dénonce le « paternalisme », le « mépris des opinions publiques, des populations » et « l’arrogance » des pays occidentaux, il est totalement dans la vérité car, véritablement, « le temps est celui du réveil africain ».
Néanmoins, la basse besogne des puissances occidentales ne construit qu’avec l’accord implicite de régimes politiques qui se referment sur eux-mêmes en tournant dos aux aspirations légitimes des populations qu’ils sont censés représentés. Le paternalisme, le mépris des opinions des populations et l’arrogance des occidentaux sont parfaitement reproduits dans la gouvernance orchestrée par le pouvoir togolais.
En Afrique de l’Ouest, le Togo reste l’unique Etat dirigé depuis plus de cinq (05) décennies par une seule obédience politique malgré la tenue de plusieurs élections émaillées de contestations et violences, avec mort d’hommes. Le mépris des opinions publiques est constant comme en témoigne le traitement réservé au dernier rapport de la Cour des comptes du Togo sur la gestion des fonds Covid. En dépit du tolet général provoqué par les incohérences relevées par ladite Cour, les autorités y sont restées sourds.
Les « nobles objectifs des pères des indépendances africaines » évoqués par le ministre Robert Dussey ne sont certainement pas de tronquer l’impérialisme colonial à un système politique qui favorise l’accaparement des biens de la République par une minorité nationale.
Après cet éloquent et courageux discours du ministre, il revient au Chef de l’Etat togolais de prouver sur l’échiquier international que le Togo peut rayonner comme un exemple démocratique dans le monde. D’ailleurs, si un ministre de Faure Gnassingbé peut faire preuve d’autant d’audace, il faut croire que le Chef de l’Etat togolais lui-même serait bien inspiré de mettre sa propre expérience au service d’organisation panafricaine. Il pourrait éventuellement quitter la Présidence du Togo après ce quatrième mandat pour se consacrer entièrement à la construction d’une Afrique forte. Malheureusement, ce n’est pas ce que les signaux montrent avec une course effrénée au cinquième mandat qui est en fin de téléchargement.
L’unique experience de Faure est la confiscation du pouvoir en s’appuyant sur les FAT Forces Armees Tribales Faure veux rester au pouvoir a vie et il sera candidat en 2025 pour le 5eme mandat..Apres le depart de Faure au pouvoir sa place doit etre la prison lui et son clan predateur malhonnete criminel une minorite predaterice tres riches soutenue par les FAT Forces Armees Tribales.