Le premier jour de l’année 2024 a marqué un tournant significatif pour l’alliance des BRICS. Initialement constituée de cinq puissances économiques majeures, cette alliance a étendu ses horizons en accueillant deux nouveaux membres du continent africain : l’Égypte et l’Éthiopie.
La transition des BRICS vers les BRICS+ marque un effort délibéré pour remodeler le paysage financier mondial, remettant en question la domination de longue date des institutions occidentales telles que le Fonds monétaire international et la Banque mondiale.
Au-delà, l’expansion offre à l’Égypte et à l’Éthiopie une plateforme amplifiée pour des interactions avec d’autres nations membres, créant des perspectives de renforcement des liens économiques alimentés par des investissements substantiels et des partenariats commerciaux.
” L’Éthiopie a accepté l’invitation à faire partie de cette importante plateforme de partenariat. Son adhésion reconnaît la contribution multilatérale riche de l’Éthiopie à la promotion de la paix internationale, de la sécurité et de la prospérité ; et l’engagement continu ainsi que le leadership de l’Éthiopie en faveur de la coopération Sud-Sud”, indique un communiqué du ministère éthiopien des Affaires étrangères.
Cette évolution significative marque un départ par rapport au modèle conventionnel de gouvernance mondiale, donnant une voix à un éventail plus diversifié de nations. Outre l’Égypte et l’Éthiopie, des invitations ont été étendues à des pays tels que l’Iran, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, portant l’adhésion des BRICS de cinq à dix à partir du 1er janvier 2024.
Pour rappel, les BRICS ont été formés en 2010 par l’ajout de l’Afrique du Sud au BRIC, un nom formé par la première lettre des pays fondateurs, le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine.