Lors d’une conférence de presse mercredi à Lomé, le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) dirigé par Yawo Daté a appelé le gouvernement à reporter l’organisation des élections cette année 2024. Le parti suggère la mise en place d’un cadre inclusif pour approfondir les discussions en vue d’atteindre un consensus national, qui pourrait finalement conduire à la tenue des élections générales en 2025.
« Il est impérieux, dans l’intérêt de la nation, d’organiser des élections générales en 2025 (régionales, municipales, législatives et présidentielles) pour éviter le bradage des ressources nationales acquises au prix de la sueur des contribuables. C’est le moment plus que jamais d’approfondir les débats en vue d’un consensus national autour de ces élections générales », indique le CAR dans sa déclaration liminaire au cours de cette conférence de presse.
Selon le Président national du CAR, Robert Yao Daté, l’organisation des élections couplées (législatives, régionales et présidentielle) en une seule année avantagera le pays. « J’ai été séduit en 2010 au Ghana, lorsque j’ai supervisé, en tant qu’observateur, les élections, et c’est là que j’ai constaté que ce sont des élections générales. Je me suis alors dit : c’est bien. J’ai échangé alors avec les organes de gestion des élections, et c’est là où j’ai compris les avantages qui a dans l’organisation des élections générales », fait-il savoir.
Et d’ajouter : « On ne dit pas que toutes élections doivent se dérouler le même jour. Elles doivent l’être dans une période donnée dans la même année. Et une fois que l’année-là est passée, le pays se repose pendant quatre ans, les investisseurs savent qu’il n’y a plus d’élection, ils vont venir investir, de même que les commerçants qui vont venir faire leurs affaires. Et ça permet à l’économie de fonctionner. Mais lorsque dans un pays chaque année vous faites des élections, vous tuez l’économie. C’est pour cela qu’au CAR nous disons, faisons en sorte qu’on aille vers des élections générales ».
Le CAR avait déjà formulé cette proposition au cours des derniers travaux du Cadre permanent de concertation (CPC). Cependant, son acceptation par la classe politique et le gouvernement n’est pas garantie.
Autant proposer qu’il n’y ait plus aucune élection au Togo! Les esprits sont tellement ramollis par la paresse et l’inconscience que les gnassingbé-moutons accepteront avec joie la si belle idée!Ils seront même aux anges si toutes les élections se déroulaient le même jour, comme au Zaïre récemment!Le Ghana n’est pas la référence idéale pour le Togo de Faure!