Le corps de l’opposant au régime cinquantenaire, décédé en exil en Suède le 9 janvier à l’âge de 93 ans, est autorisé à entrer en territoire togolais pour son inhumation.
Un des principaux pourfendeurs du pouvoir togolais de ces dernières années, Mgr Philippe Fanoko Kpodzro a fui son pays et s’est exilé en Suède après l’élection présidentielle de 2020. Il est décédé le mardi 9 janvier 2023. Il avait 93 ans.
Le Colonel Messan Akobi, le Secrétaire général du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, dans une note en date du 18 janvier, autorise que son corps soit rapatrié pour son enterrement dans la capitale.
« Le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile autorise l’entrée au Togo de la dépouille mortelle de KPDZRO PHILIPPE FANOKO, décédé le 9 janvier 2024 à Stockholm (Suède) pour être inhumé à Lomé (Préfecture du Golfe) », précise la note.
Le même document explicite qu’« En conséquence, (M. Akobi) demande au chargé du commissariat spécial de police de l’Aéroport de laisser passer la bière renfermant la dépouille, après les contrôles d’usage ».
Né le 30 mars 1930 à Tomégbé, ordonné évêque d’Atakpamé le 2 mai 1976, nommé archevêque de Lomé le 17 décembre 1992 (ministère qu’il exerce durant plus d’une quinzaine d’années), Mgr Philippe Fanoko Kossi Kpodzro a été un homme d’église influent au Togo.
Cette décision des autorités togolaises d’autoriser le rapatriement de la dépouille du défunt prélat est à saluer et montre à suffisance que Monseigneur Kpodzro est parti en exil sur des manipulations du groupuscule de la DMK. Aujourd’hui, il faille que le reliquat de cette DMK, qui n’est autre que la DMP, qui projette organiser une manifestation pour protester contre on ne sait quoi, doit savoir que cette manière de faire n’honore en rien la mémoire de l’illustre disparu, c’est tout simplement une récupération politique et rien d’autre. Il est très important que la dépouille de l’Archevêque retour au bercail et puisse reposer en paix parmi les siens.
Honvi