Les élections législatives au Togo auront lieu le 13 avril prochain. L’opposant Jean Kissi ne veut pas rater ce scrutin.
Intervenant jeudi sur les ondes du radio de la place, l’ancien Secrétaire Général du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) a laissé entendre qu’il fera tout pour se présenter à ces élections, avec ou sans parti.
« Au cas où la crise au CAR n’était pas réglée d’ici le 28 février, je serai obligé de trouver un moyen pour être présent aux élections. Quoi qu’il en soit, les populations m’attendent, et je vais agir en conséquence », a laissé entendre l’ancien Secrétaire général du CAR.
L’ancien leader de la Coalition des 14 dénonce également l’augmentation des montants du cautionnement pour les deux élections (législatives et régionales).
« La politique ne devrait pas être une question d’argent. Lorsque l’argent prime sur la politique, cela devient de la corruption. La politique doit être fondée sur la compétence », a-t-il ajouté.
Crise au CAR
Depuis le décès de son président fondateur, feu Me Yawovi Agboyibo, le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) est plongé dans une crise sans précédent. Le parti est divisé en deux camps. D’un côté, il y a les contestataires qui se réclament dignes héritiers du parti, dirigés par Nador Awokou et Jean Kissi. De l’autre côté, il y a le camp dirigé par Robert Yao Daté.
L’affaire a été portée devant la justice à la suite d’une action initiée par le camp des contestataires. Mais jusqu’à présent, le verdict n’est pas encore tombé. « Nous attendons le verdict de la justice. Si la décision nous est favorable, nous l’accepterons, tout comme nous respecterons une décision défavorable, afin de pouvoir avancer », a déclaré Jean Kissi.