Depuis hier soir, l’annonce des membres du nouveau gouvernement de transition dirigé par Victoire Tomegah-Dogbé sur la télévision nationale a fait couler beaucoup d’encre. Un nom en particulier a capté l’attention : celui de Gomado, nommé Ministre de l’Aménagement et du Développement des territoires.
Dès l’annonce, le nom de Koamy Gomado était sur toutes les lèvres, provoquant une avalanche de commentaires sur les réseaux sociaux. La confusion régnait, certains croyant qu’il s’agissait de Joseph Koamy Gomado, maire de la commune Golfe 1 et figure influente de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), un parti d’opposition ayant récemment boycotté son siège à l’Assemblée nationale. D’autres pensaient qu’il s’agissait de Kwami Gomado, candidat du parti présidentiel lors des dernières législatives sur la liste de Kodzo Adedzé dans la circonscription de Zio.
Le silence des responsables de l’ANC n’a fait qu’alimenter les rumeurs et les spéculations. Cependant, ce mercredi matin, la clarification est venue de l’intéressé lui-même. Contacté par Radio Victoire FM, le maire du Golfe 1 a confirmé qu’il était bien le nouveau ministre de l’Aménagement et du Développement des territoires, un poste inédit créé pour l’occasion.
Acte de dissidence ou une stratégie personnelle?
La nomination de Gomado a pris de court plus d’un observateur, surtout compte tenu de la position critique de l’ANC vis-à-vis du régime en place, et de cette fameuse transition issue de ce qui est qualifiée par le parti de “coup d’État constitutionnel.”
Dissidence ouverte ou stratégie personnelle ? Une chose est certaine : le maire a surpris son propre camp. La réaction du président de l’ANC, Jean-Pierre Fabre, est désormais attendue avec impatience.
En dehors du maire Gomado de l’ANC, Isaac Tchiakpé de l’Union des forces de changement (UFC, parti d’opposition ) est aussi membre du nouveau gouvernement. Ce dernier est ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle, et de l’Apprentissage.