Dans le cadre de sa stratégie de sensibilisation contre la corruption, la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA) a lancé un concours innovant destiné à mobiliser les journalistes locaux. En collaboration avec l’Observatoire Togolais des Médias (OTM), cette initiative vise à récompenser les meilleures productions médiatiques qui abordent ce fléau à travers le prisme du développement.
Le coup d’envoi de ce concours a été donné ce jeudi à Lomé, en présence de personnalités clés du secteur de la communication, notamment Kimelabalo Aba, président de la HAPLUCIA, Franck Missité, Directeur de cabinet du ministère de la Communication, Kasséré Sabi de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), ainsi que Fabrice Petchézi, président de l’OTM.
Placé sous le thème « Impact de la corruption sur le développement », le concours encourage les journalistes à produire des articles et des œuvres audiovisuelles qui sensibilisent le public aux conséquences néfastes de la corruption sur la société. Cette initiative s’inscrit dans une volonté d’impliquer activement les professionnels des médias dans la lutte contre ce phénomène, considéré comme un obstacle majeur au développement économique et social du Togo.
Le concours est ouvert à tous les journalistes exerçant dans des médias reconnus par la HAAC, et il prévoit des récompenses pour les meilleures contributions dans plusieurs catégories, notamment la presse écrite, la presse en ligne, la radio et la télévision. Les productions soumises doivent respecter des critères spécifiques : les articles ne doivent pas dépasser 1500 mots, tandis que les œuvres audiovisuelles doivent durer entre 3 et 5 minutes. Les candidatures doivent être publiées ou diffusées durant l’année 2024, et les participants ont jusqu’au 29 novembre pour soumettre leurs travaux.
Un jury composé de cinq experts, dont des représentants du ministère de la Communication et des Médias, de la HAAC, de l’Institut des Sciences de l’Information, de la Communication et des Arts (ISICA) et deux spécialistes désignés par la HAPLUCIA, sera chargé d’évaluer les productions. Les critères d’évaluation incluront l’originalité du sujet, la compréhension des enjeux liés à la corruption, ainsi que la qualité de la rédaction et la clarté du langage utilisé.
Les lauréats du concours se verront attribuer des récompenses attractives : un trophée, une attestation et une prime d’un million de francs CFA pour les meilleures productions de chaque catégorie, tandis que les deuxièmes recevront une attestation et une prime de cinq cent mille francs CFA.
En lançant cette initiative, la HAPLUCIA et l’OTM souhaitent ainsi encourager une prise de conscience collective sur les dangers de la corruption, en misant sur la créativité et l’engagement des journalistes pour porter ce message au plus grand nombre.
