Le Parti Nouvelle Vision s’élève avec vigueur contre l’agression de Guy Mrius Sagna, des élus, des journalistes et citoyens lors d’une réunion au siège de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA) à Lomé. Cet incident souligne l’urgence de rétablir la sécurité et le respect des institutions démocratiques au Togo. La formation politique dirigée par Kodjovi Thon, appelle les autorités à agir rapidement pour faire la lumière sur cette affaire et à garantir la protection des élus et des citoyens dans l’exercice de leurs droits.
COMMUNIQUE DU PARTI NOUVELLE VISION
(Relatif à l’agression des élus sénégalais, Guy Marius Sagna et togolais, Brigitte Adjamagbo Johnson, d’acteurs politiques, des journalistes et des populations civiles au siège de la Convention démocratique des peuples africains, CDPA)
« REPRIMONS L’ATTENTAT, REPRIMONS LE DESHONNEUR »
Le parti Nouvelle Vision a appris avec consternation les évènements malheureux survenus ce dimanche 29 septembre 2024 au siège du parti Convention démocratique des peuples africains, CDPA, dans la capitale togolaise, Lomé.
Dans une vidéo et des photos abondamment relayées sur les réseaux sociaux, on y voit clairement le député sénégalais, Guy Marius Sagna, également député au parlement de la CEDEAO, victime d’une agression physique et attentatoire à l’occasion d’une réunion à caractère privé au siège de ce parti frère de l’opposition.
Aussi, les images et les informations confirmées par des communiqués du parti frère et de la police nationale ainsi que la sortie de la porte-parole du gouvernement font état d’autres victimes, notamment la députée togolaise, Brigitte Adjamagbo Johnson, Secrétaire générale de la CDPA, d’autres acteurs politiques comme, entre autres, l’ex-député Targone Sambiri N’wakin, Président du parti Démocrates socialistes africains, DSA, des journalistes dont les matériels ont été violemment arrachés et jetés dans un puits, ainsi que des populations civiles, une trentaine ou plus, de blessés en tout.
48H après ce triste évènement qui vient s’ajouter à la liste bien trop longue des histoires noires de notre cher pays, le Togo, nous apprenons que jamais les organisateurs de cette réunion n’ont reçu de notification de la part du ministre de l’Administration territoriale qui dit pourtant avoir interdit l’évènement. Une cacophonie identique à celle présente sur les réseaux sociaux depuis, s’est installée.
La Nouvelle Vision condamne énergiquement cet ixième attentat sur des populations civiles, de paisibles citoyens vaquant simplement à leurs occupations, des acteurs politiques dans le droit d’exprimer leur point de vue et des élus de haut rang devant jouir de protection policière permanente en raison de leur statut spécial.
Le parti appelle les autorités de notre pays à faire la lumière sur les faits le plus rapidement possible, à lever la cacophonie en clarifiant la situation avec preuve à l’appui, à rétablir la vérité de ce déboire scandaleux et à situer les responsabilités.
Agresser des populations civiles, c’est grave. Agresser des journalistes dans l’exercice de leur fonction, c’est détestable. Agresser des acteurs politiques, c’est regrettable. Mais agresser des élus du peuple, et pire un élu communautaire, c’est scandaleux, humiliant et déshonorant. Cette agression est malheureusement une agression contre les peuples frères togolais et sénégalais dont les élus portent le mandat et jouissent justement d’une double immunité et donc d’une protection.
Le parti tient à faire remarquer que cet attentat tombe très mal et contredit les récents discours panafricains de nos gouvernants et de revigoration de nos institutions. Il vient encore plus tenir en paradoxe les dernières interventions du chef de l’État Faure Gnassingbé à Beijing en Chine et à New York au siège des Nations Unies.
La Nouvelle Vision veut faire savoir que si des élus ont pu se faire agresser, c’est tous les élus, peu importe où ils se trouvent dans les échelons, qui sont en danger. Et pire encore, le peuple togolais est en danger. Ne pas avoir froid aux yeux et s’en prendre à des élus du peuple, c’est un outrage contre le Chef de l’État lui-même.
C’est pourquoi le parti invite avec humilité, mais aussi ardeur, le gouvernement à faire tout ce qu’il faut pour réprimer cet attentat et réprimer ce déshonneur. On ne peut pas laisser impuni un outrage à un Chef d’État, car c’est bien de cela qu’il s’agit.
Le parti Nouvelle Vision veut faire confiance aux dirigeants togolais pour faire ce qu’il faut afin de rétablir l’honneur de notre pays à nos yeux et aux yeux du monde entier.
À Beijing le mois dernier, le Président Faure Gnassingbé a affirmé avec vigueur et beaucoup de fierté son combat et son projet de faire de nos institutions des instances solides dans notre pays. C’est le moment. Un élu du peuple, c’est une institution. Il faut le respecter, le protéger et le mettre en sécurité. C’est comme cela que le peuple lui-même est en sécurité.
Un peuple, une vision !
Fait à Lomé, le 1er octobre 2024
Le Président National,
Kodjovi Atna Thon, PhD.
Les condamnations de toutes violences oui, mais pas de provocation à domicile par un honorable activiste irrespectueux des protocoles.