Dans un communiqué, la Convention Démocratique des Peuples Africains–Branche Togolaise a réagi à l’agression brutale des nervis survenue le 29 septembre dernier au siège de la CDPA à Lomé. Elle demande que le Gouvernement togolais fasse en sorte qu’une enquête soit immédiatement diligentée et que les coupables soient punis conformément à la loi. Lisez!
Communiqué de la Convention Démocratique des Peuples Africains–Branche Togolaise (CDPA-BT)
Le député de la CEDEAO, M. Guy Marius Sagna, agressé à Lomé !
Une rencontre a été organisée le 29 septembre 2024 à Lomé, par la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP).
Lors de cette rencontre avec des Togolais, le député sénégalais Guy Marius Sagna de passage à Lomé, dans le cadre d’une session délocalisée du Parlement de la CEDEAO, a été agressé.
À la suite de cette agression, et selon des sources autorisées, plusieurs blessés ont été dénombrés parmi lesquels la coordinatrice de la DMP Madame Brigitte Adjamagbo-Johnson et son collègue de la CEDEAO, le député Guy Marius Sagna gravement touché à la tête et conduit dans une clinique.
La CDPA-BT souhaite un prompt rétablissement aux blessés en général et particulièrement aux leaders de la DMP et à leur invité d’honneur Guy Marius Sagna.
La CDPA-BT condamne fermement cette agression qui est une grave atteinte à la liberté de circulation et de réunion des ressortissants de la CEDEAO.
Elle dénonce cet acte d’un autre âge qui marque le retour en force des milices du pouvoir dits « éléments incontrôlés » des années 1984 sous le régime d’Eyadema.
La CDPA-BT estime que le recours à la force ne peut pas ébranler la détermination des peuples à réaliser le changement démocratique dans le pays. Au pire, le recours à la violence ne fera que renforcer la haine entre les Togolais et les éloigner des objectifs ou des recommandations de la CVJR (Commission Vérité Justice et Réconciliation).
Elle demande que le Gouvernement togolais fasse en sorte qu’une enquête soit immédiatement diligentée et que les coupables soient punis conformément à la loi.
La CDPA-BT demande à l’ensemble de l’opposition togolaise d’être vigilant, de se débarrasser de l’idée qui domine les esprits dans le pays, et qui fait croire que le régime togolais est devenu démocratique.
Dans un pays démocratique cet acte ignoble est intolérable. Par conséquent, l’opposition devra tirer toutes les conséquences de cette agression et changer sa politique d’opposition pour promouvoir une autre politique que la CDPA-BT appelle de tous ses vœux, une politique alternative d’opposition portée par un mouvement chargé de créer les conditions du changement démocratique dans notre pays.
La CDPA-BT exhorte tous les partis panafricains à se mobiliser pour demander aux autorités de la Communauté, de veiller davantage à la sécurité de tous les citoyens où qu’ils se trouvent dans les Etats de la sous-région, conformément aux principes fondateurs de la CEDEAO.
Elle observe que toute violation permanente de ces principes décrédibilise l’Institution communautaire. C’est pourquoi le parlement de la CEDAO doit fermement condamner cette agression.
Fait à Lomé le 02 Octobre 2024
Pour la CDPA-BT
Le Premier Secrétaire
Prof E. GU-KONU