Dans nos sociétés africaines, et plus particulièrement au Togo, les vidéos de prank souvent postées sur les réseaux sociaux ont pris une ampleur inquiétante. Bien qu’elles soient souvent conçues comme des moments de divertissement, leur impact sur la population soulève des questions éthiques et de sécurité.
Les scénarios choisis pour certaines de ces vidéos frôle parfois l’immoralité. En utilisant des situations extrêmes et dérangeantes, les créateurs de contenus exploitent la peur pour générer des vues. Ce type de divertissement non seulement banalise la violence, mais encourage aussi des comportements irresponsables chez les jeunes.
Ces vidéos ne sont pas sans conséquences. Elles provoquent souvent des troubles à l’ordre public, causant de la panique parmi les spectateurs. Il n’est pas rare que des personnes, effrayées par des situations simulées de danger, s’évanouissent ou soient blessées en tentant de fuir. Les victimes, sans distinction d’âge, subissent les effets néfastes de ces farces malvenues.
Que ce soit des enfants, des personnes âgées ou des adultes, tout le monde est exposé à ces scénarios qui laissent à désirer. Il y va donc de la responsabilité des créateurs de contenu et leur impact sur la société.
Si ces acteurs offrent des moments de divertissement sur la toile, il est impératif qu’ils soient recadrés. Les plateformes de diffusion devraient établir des lignes directrices claires pour interdire les contenus qui encouragent la peur ou la violence. Un appel à la régulation est essentiel pour protéger la communauté et promouvoir des formes de divertissement plus respectueuses et responsables.